Monaco-Matin

Le Paradis de la glace : nd 30 ans de gourmandis­e

L’institutio­n roquebruno­ise de l’avenue Robert-Schumann a fêté, hier, ses 30 ans d’ouverture. L’occasion, pour les cogérants, d’offrir la glace aux clients et de raconter la genèse.

- Conclut Nicolas Forchione. CÉLIA MALLECK cmalleck@nicematin.fr

Ballons à gogo, chapeaux à paillettes et boule de glace offerte à tous les clients. L’ambiance était à la fête, hier, au Paradis de la glace. L’institutio­n de l’avenue RobertSchu­mann, à Roquebrune­Cap-Martin, célébrait ses 30 ans d’existence en présence de toutes les personnes qui ont participé à la réussite de cette entreprise familiale.

Ouvert en 1994

Tout commence en 1994. Nicolas Forchione, 36 ans, ferme son magasin de motos à Turin pour ouvrir un glacier sur la Côte d’Azur de ses vacances. Il se forme à San Remo et s’installe, en 1994, dans un local de 30 m2 au bord de mer. L’espace est petit, mais il lui suffit pour installer son laboratoir­e et sa vitrine. Il en fait son petit coin de paradis.

« À l’époque, il n’y avait presque rien sur le bord de mer, rappelle Nicolas. Pas de promenade, pas de lumière… Il fallait que les gens viennent exprès nous voir. » Alors, pour se faire connaître et accepter par les locaux, l’artisan offre sa glace «100%

naturelle » sur la digue en début et fin de saison. Le bouche-à-oreille fait le reste. Au bout de trois ans, l’adresse se fait une petite renommée auprès de la clientèle française, monégasque

et italienne. Les affaires sont florissant­es. En 1998, la municipali­té lui accorde le droit d’installer une ligne de parasols et de chaises face à la mer. Le Paradis décolle.

Une affaire de famille et d’amis

Au Nirvana, Nicolas n’est pas seul. Maura rejoint son équipe en 2006. Ses parents, Giovanni et Giovanna, viennent l’aider à chaque saison

estivale. Son père s’occupera du nettoyage du labo et de la mise en place de la terrasse, matin et soir, avant de s’éteindre en 2012. Sa mère, de la fabricatio­n de la glace et de la vente. « Elle a travaillé jusqu’à ses 80 ans », pointe Valérie Riou, la cogérante du glacier.

« On s’est rencontré dans le milieu automobile et on est devenus amis, explique-telle. En 2017, Nicolas a décidé de prendre sa retraite. Il m’a cédé l’affaire et m’a formé pendant un an à tous les secrets du Paradis. » Mais la retraite n’était visiblemen­t pas faite pour lui. Deux ans après, l’ancien patron souhaite revenir travailler au glacier. Valérie accepte tout de suite. Elle partage ses parts avec son mentor, Nicolas Forchione, et son compagnon, Joël Le Roch. « Et voilà la joyeuse équipe au complet, s’exclame la patronne. On apporte tous notre pierre à l’édifice, tout en restant petit et familial. »

C’est ce qui fait le succès du Paradis. « Les glaces sont excellente­s, pointent Dominique et Sylvie, de fidèles clients. Ils sont gentils et souriants. »

« Quand les gens viennent encore te voir après 30 ans, c’est ça, notre récompense »,

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 ?? (Photos C. M.) ?? La « Mamma » Giovanna, entourée de son fils Nicolas, ses associés Valérie et Joël, sa fille Carmen et Maura.
(Photos C. M.) La « Mamma » Giovanna, entourée de son fils Nicolas, ses associés Valérie et Joël, sa fille Carmen et Maura.
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(Photos C. M.) qui y viennent depuis 30 ans pour les parfums et les sourires du Paradis.
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Le glacier a ses fidèles clients. Comme Sylvie et Dominique (en haut à droite)

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