Maison de l’Europe, musée de la rose...
L’opposition participera à l’élaboration du projet : c’est la promesse du maire qui prône une commission d’urbanisme plus élargie. Une réponse, notamment, à la demande d’Arnaud Vié (Antibes retrouvé-RN) qui, tout en se réjouissant « de la volonté annoncée de préserver cette vocation du lieu à l’accueil et l’encadrement des jeunes », souhaite que son groupe soit associé « à la réflexion que mènera la commune pour utiliser au mieux ces terrains au service des habitants ». Tout cela, vu l’importance de l’investissement. La participation de l’opposition à cette « commission d’urbanisme plus élargie » devrait permettre de répondre à la préoccupation d’Aline Abravanel (Majorité présidentielle) :« Devenant propriétaire des lieux, les travaux de restauration et rénovation seront maintenant à la charge complète de la ville : il nous semble que ces frais potentiels ne sont pas prévus au budget ».
Les autres groupes ont, eux, leur petite idée sur l’utilisation des lieux.
Pourquoi pas un musée de la rose, pour François Zema (Un nouveau souffle), en référence à l’histoire du cap et de ses rosiéristes, comme les Meilland.
L’élu a rappelé que « par manque de fidèles, l’Église est obligée de vendre ses biens. Grâce à ces fonds, les victimes [de la pédophilie, ndlr] vont pouvoir être indemnisées ».
Michèle Muratore (La Gauche solidaire et écologique), elle aussi, a souligné la souffrance des victimes et la nécessité de la réparation engagée. L’élue a plus d’une idée sur l’usage du site : « Lieu d’exposition, résidence d’artiste, accueil des saisonniers… Pourquoi pas des colonies de vacances pour les enfants défavorisés des villes jumelles ? ». Ou, clin d’oeil aux prochaines élections, « une maison de l’Europe pour échanger entre citoyens. Saint-Benoît étant le patron de l’Europe ».
Reste un constat, partagé : le quartier est mal desservi par les transports en commun.