Quinze élèves par promotion, trois pièces par saison
Art, de Yasmina Reza. Inconnu à cette adresse. Huit femmes de Robert Thomas (adapté par François Ozon au cinéma). Le Bel indifférent de Jean Cocteau, « interprété jadis par Édith Piaf, mais avec l’appui d’un rôle masculin qui doit savoir jouer du silence. » Harold et Maude « avec un comédien suffisamment jeune, et une comédienne suffisamment âgée ». Mais aussi des comédies telles que Le Père Noël est une ordure ; Joyeuses Pâques , ou Un air de famille, « car j’adorais Jean-Pierre Bacri, l’un de nos derniers clowns générationnels. » Voilà un aperçu des pièces que Franck envisage de monter avec ses quinze premiers élèves, à partir de septembre 2024. Pour des représentations en décembre-janvier, marsavril et juin. Les profils recherchés ? Pas forcément physiques, loin de là.
« Le physique importe peu »
« En art dramatique, le physique importe peu, voire même pas du tout, car le talent ne s’arrête pas à une silhouette ou à des traits particuliers, justifie Franck, même si le sien est plutôt avantageux. Ce qui est fondamental, c’est le placement de la voix, le regard, et l’envie ! » L’humilité aussi, puisque Franck a lui-même appris de ses maîtres (Olivier Couasnon comme Robert Hossein qui l’a recruté à ses débuts pour jouer dans Ben-Hur devant 60 000 personnes au Stade de France), « qu’il faut être dans l’abnégation et beaucoup travailler pour comprendre un rôle. Ne surtout pas chercher à se mettre en avant pour ne pas surjouer. C’est ça, la véritable incarnation. »
À bon entendeur…
En attendant d’endosser son nouveau rôle de prof, Franck endossera à nouveau le blouson en cuir du lieutenant Auriol pour de nouveaux épisodes de Section de recherches, avant d’incarner un méchant dans la série OPJ de France 3. De quoi enseigner par l’exemple…