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Quand Christian Louboutin rencontre le Royal Mansour

- Par karim moucharik

Le premier est un créateur de souliers parisien passionné d’architectu­re, de voyages et d’artisanat marocain. Le second est un palace situé au coeur de la ville antique de Marrakech. De leur collaborat­ion naissent deux superbes souliers inspirés de la babouche. Décryptage.

Issu de la génération du Palace des années 1980, Christian Louboutin fréquente très tôt le monde de la nuit où il côtoie entre autres célébrités l’acteur Helmut Berger, Arielle Dombasle et le mannequin muse de JeanPaul Gaultier, Farida Khelfa. Passionné de chaussures et de dessin, il commence à créer des escarpins en freelance avant d’intégrer en 1988 la prestigieu­se maison Roger Vivier, célèbre pour ses mocassins à petits talons. Et ses modèles plaisent ! Encouragé par ce succès, il décide de lancer sa propre marque. C’est ainsi que la première boutique Christian Louboutin voit le jour dans le 1er arrondisse­ment de Paris en 1991. Ses escarpins aux talons vertigineu­x sont très vite remarqués par Anna Wintour qui le propulse sur le devant de la scène et lui ouvre le monde de la mode : il inaugure alors un magasin à New York et commence à chausser les plus grands défi lés de la haute couture.

Ses semelles rouges devenues iconiques, on les retrouve aux pieds de ses muses et amies Dita Von Teese, Blake Lively ou encore Uma Thurman. Christian Louboutin investit également le soulier masculin : le chanteur Mika compte parmi les habitués de la Maison et on le voit souvent chaussé de baskets immédiatem­ent identifiab­les. En 2014, le chausseur se diversifie en se lançant dans la beauté avec une collection de vernis, de rouges à lèvres, de fards à paupières ainsi qu’un parfum.

UN SOULIER QUI MATCHE AVEC TOUT

Doit- on encore la présenter ? Dans sa version originelle, la babouche est une chaussure en cuir originaire d’Afrique du Nord. Comme la mule, elle présente la particular­ité de laisser le talon libre et de recouvrir le pied. Ses atouts mode ? Elle matche avec tout : un jean boyfriend tout simple, une robe bohème, une jupe structurée… Les possibilit­és sont infi nies à tel point que de marques de mode décident d’en proposer leur interpréta­tion. Ce sera le cas de Céline, Dolce & Gabbana ou encore Alberta Ferretti. En cette fi n d’année 2018, c’est au tour de Christian Louboutin de proposer sa propre interpréta­tion de ce soulier - en exclusivit­é pour le Royal Mansour Marrakech - inspirée de l’architectu­re arabo-andalouse de ce fleuron de l’hôtellerie marocaine.

Le premier soulier répond au nom de “Lady Mansour”. Il s’agit d’une mule plate à bout pointu reposant sur un talon de 10 mm. Ce soulier féminin est inspiré des ornements des moucharabi­ehs du Royal Mansour. Par ailleurs, “Lady Mansour” présente des motifs de mosaïque abstraits dans un mélange d’or, de blanc et de taupe. Hommage à un artisanat exceptionn­el, elle allie l’excellence traditionn­elle de l’atelier de Christian Louboutin au savoir-faire marocain ancestral et, summum du luxe, grâce à des découpes au laser sur du cuir specchio, les détails les plus fi ns, les plus délicats et raffi nés viennent sublimer cette paire de babouches exclusive.

La deuxième création est destinée aux hommes. Inspirée de la sandale marocaine traditionn­elle, elle prend la forme d’un mocassin classique de couleur blanche habillé de brides noires. Ce soulier est par ailleurs orné d’une étoile, référence au drapeau marocain, et de l’écusson emblématiq­ue de Christian Louboutin personnali­sé avec les initiales du Royal Mansour Marrakech : RMM.

Des merveilles de raffi nement, confortabl­es et furieuseme­nt tendance, à off rir ou à s’off rir en cette fi n d’année.

en vente exclusivem­ent à la boutique du royal mansour. rue abou abbas el sebti, marrakech. tél. : 05 29 80 80 80.

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