La “Tank diagonale” de Cartier
Cette légende absolue tord le cou à son propre mythe pour dévoiler de nouveaux atours qui donnent quartier libre à la fantaisie.
Déclic
On ne le mesure peut-être pas suffisamment, mais l’horlogerie est un des deux piliers fondateurs de l’identité Cartier. N’oublions pas que c’est rue de la Paix, en 1904, qu’est née la première montre conçue pour être portée au poignet ! La “Tank”, créée en 1917, cristallise à cet égard toute la philosophie de la célèbre maison de luxe française : s’appuyer sur un vocabulaire précis tout en bousculant les habitudes.
Mythe
Attaches intégrées au boîtier, forme galbée épousant le poignet, recherche fonctionnelle ou esthétique, tantôt carrée, tantôt rectangulaire : chaque “Tank” a proposé une avancée stylistique majeure dans l’histoire des garde-temps. Leur point commun : toutes font le pont entre les époques, conjuguent complexité du dessin et pureté de la ligne, inventent une manière de vivre.
Savoir-faire
Cette édition limitée à 50 exemplaires, dévoilée au SIHH de Genève en janvier, semble sortir des croquis d’archives tout en ne ressemblant à aucune autre. C’est la grande force de la grammaire Cartier que de savoir dans le même temps se jouer des contrastes et des lignes, inaugurer des esthétiques dynamiques et interroger la variété des matériaux tout en étant immédiatement reconnaissable.
montre “tank diagonale”, mouvement quartz, boîte en or blanc serti de 70 diamants, émail noir et rouge, bracelet en cuir d’alligator, édition limitée à 50 exemplaires, cartier.