EXERCICE DE STYLE
Mannequin devenue beauty guru, Tatiana Korsakova est aussi la fondatrice de Vaara, jeune griffe prometteuse qui réconcilie le luxe et l’athleisure. Rencontre avec une créatrice qui réinvente le vêtement de sport.
Comment vous êtes-vous initiée au bien-être et au mode de vie sportif qui est le vôtre ? Tatiana Korsakova : Du fait de ma carrière de mannequin, j’ai commencé à voyager très jeune, et le corps occupait une place centrale dans mon métier. Très tôt dans ma carrière, j’ai réalisé l’impact du décalage horaire sur mon organisme et l’importance d’une alimentation équilibrée, d’une peau éclatante et de nombreuses heures de sommeil. Ces préoccupations faisaient partie intégrante de mon quotidien, elles m’ont incitée à m’informer, à rechercher un mode de vie plus sain et à être davantage à l’écoute de mon corps et des signaux que celui-ci m’envoie.
Comment l’idée de Vaara a-t-elle germé ?
J’ai toujours eu envie de créer une maison dédiée aux femmes qui me ressemblent : des mamans actives qui aiment avoir une activité physique et qui jonglent entre le sport, leur famille, leur activité professionnelle et bien d’autres choses. J’avais en tête quelque chose d’à la fois confortable et stylé, des pièces interchangeables qui s’adaptent aussi bien à une séance d’entraînement qu’à une visite chez le coiffeur ou à une réunion pro. Une garde-robe complète composée de pièces multi-fonctionnelles, interchangeables tout au long de la journée pour une silhouette parfaite en toutes circonstances.
Quelles ont été vos exigences en matière d’écologie lorsque vous avez fondé Vaara ?
Selon moi, le développement durable devrait être envisagé comme l’un des principes fondateurs d’une entreprise, et non
comme un simple argument marketing. Chez Vaaraa, le développement durable passe par une collaboration constante avec les meilleurs artisans et ce dans les moindres détails, de nos matières premières jusqu’à la fabrication de nos étiquettes. Tous nos partenaires doivent correspondre aux standards de production les plus élevés, aussi bien socialement qu’en termes environnementaux. Vous avez créé le hashtag #TatiBeautyLab sur Instagram, où vous révélez vos coups de coeur cosmétiques. Pouvez-vous nous en dire davantage sur votre passion pour la beauté ?
Ce sont mes followers qui m’ont encouragée à créer ces tests beauté. Quand j’ai commencé à soulever des questions sur l’industrie cosmétique dans certains de mes posts, j’ai pris conscience du fait que beaucoup de femmes faisaient aveuglément confiance aux grandes marques sans prendre le temps de s’informer réellement sur leurs composants, l’éthique de leurs démarches. L’une de mes grandes préoccupations était la transparence concernant les compositions, notamment pour les produits que l’on applique sur la peau de nos enfants. J’ai vraiment pris conscience de ces problématiques lors de ma seconde grossesse, alors que je cherchais des produits kids friendly à appliquer sur la peau de mon bébé. J’apprécie particulièrement la démarche éco-responsable d’enseignes comme Tata Harper et Aurelia Skincare, qui comptent parmi mes produits fétiches au quotidien.