L’OMEGA SPEEDMASTER QUI: SAUVA APOLLO 13_____________________
POUR LE 50E ANNIVERSAIRE DE LA MISSION APOLLO 13, OMEGA EST REVENUE SUR UNE MISSION CAUCHEMARDESQUE… MAIS AU DÉNOUEMENT HEUREUX EN PARTIE GRÂCE À L’OMEGA SPEEDMASTER PROFESSIONAL. CHRONIQUE D’UN DÉSASTRE EMPÊCHÉ.
Immortalisée au cinéma par Ron Howard, la mission Apollo 13, qui faillit être un désastre, est devenue, après coup, un épisode épique de l’histoire spatiale américaine. Et l’Omega Speedmaster Professional, fournie dans le kit de la Nasa depuis 1965, n’y est pas étrangère. James Ragan, l’ingénieur de la Nasa qui a testé et qualifié cette montre en 1964, la décrivait ainsi : « La montre était un outil de repli uniquement en phase critique. Si les astronautes perdaient la capacité de parler au sol ou la capacité de leurs minuteries numériques, la seule chose sur laquelle ils devraient compter serait leur montre à leur poignet. Elle devait être là pour eux s’ils avaient un problème. » Spoiler Alerte. C’est exactement ce qui s’est passé.
Commandée par l’astronaute vétéran James Lovell (Tom Hanks dans le blockbuster hollywoodien), Apollo 13 avait pour objectif de se poser sur la Lune, comme les deux missions précédentes. Mais voilà :
« Houston, we have a problem » (oui, ça vient de là !). Deux jours après le lancement, un réservoir d’oxygène explose à bord. Le module de service est paralysé, les astronautes sont en danger de mort. Première nouvelle à digérer pour ses derniers, leur mission est annulée, ils ne fouleront pas le sol lunaire. L’urgence est désormais de secourir l’équipage.
La mécanique au chevet du numérique
« La stratégie de sauvetage, innovante, dirigée depuis Houston, consistait à déplacer les astronautes dans le module lunaire. Ce dernier, cependant, n’a pas été construit pour accueillir autant de personnes pendant aussi longtemps », développe un communiqué d’Omega. L’équipage doit donc couper une partie de l’alimentation, rendant les minuteries numériques
inutilisables et faisant chuter dangereusement la luminosité et la température.
Comme si cela ne suffisait pas, le module dévie de sa trajectoire de 60 à 80 milles marins. Conséquence :
« Il reviendrait dans l’atmosphère terrestre sous le mauvais angle et rebondirait dans l’espace sans aucune chance de récupération », raconte Omega. Décidément, rien ne va… Afin de réajuster sa trajectoire, une combustion de carburant de 14 secondes est nécessaire. Pas une de plus, pas une de moins.
Privé de la minuterie numérique, l’astronaute
Jack Swigert va utiliser son chronographe Omega Speedmaster pour chronométrer la mise à feu, tandis que Lovell guidera le vaisseau. La fin, on la connaît. Le 17 avril 1970, Apollo 13 atterrit sur l’océan Pacifique Sud. L’équipage est sain et sauf. Six mois plus tard, Omega recevait le Silver Snoopy Award de la Nasa, en reconnaissance pour sa contribution au succès des missions de vol spatial habité. Pour mémoire, lors de la création de ce prix, Snoopy a été choisi comme mascotte officieuse de la Nasa. Un coup de pub qu’on n’oublie pas, même cinquante ans après !