La SNI, c’est fini ! Al Mada, locomotive pour le développement africain et national, lui succède
La holding SNI a cessé d’exister le mercredi 28 mars 2018 à 12h 30mn. Lui succède Al MADA, accolé de la signature à forte résonnance « Positive Impact ». L’information est majeure car elle est porteuse de plusieurs implications stratégiques cardinales pour un fonds de participations et d’investissements à vocation internationale et notamment africaine dont l’actionnaire de référence n’est autre que le holding royal Siger.
Avec un nouveau logo d’un graphisme épuré mais fort, déclinant la couleur verte sur plusieurs tons, un « M » stylisé qui exprime, par ses trois branches et les deux points qui le terminent, un mouvement porteur de continuité, de pérennité, mais aussi inspirant la confiance et la responsabilité, AL MADA révèle avec une réelle prégnance sa nature, ce que signifie d’ailleurs ce terme en langue arabe, « la portée, le temps, l’impact ».
Exit donc la SNI, qui à travers son nom ne pouvait plus exciper valablement des orientations décisives prises par les actionnaires du holding en 2014, c’est-àdire l’option d’un développement des investissements et des activités de ce groupe en Afrique et dans le monde. Une mutation qui s’est avérée judicieuse et concrète puisqu’en trois années à peine de déploiement, le holding SNI a réalisé plus de 27 % de ses résultats à l’international, essentiellement en Afrique, contre 11% en 2013. AL MADA est né parce que désormais le holding, qui jusqu’en 2014, était porté par une vision prioritairement axée sur le développement national, a pris résolument le parti de l’aventure africaine, s’érigeant ainsi en locomotive non seulement pour les entreprises marocaines soucieuses d’externalisation, mais pour l’essor économique et social de l’Afrique et du Maroc tout à la fois. AL MADA légitime parfaitement sa naissance par la présence efficace et réussie de ses filiales en Afrique dans la banque, l ‘assurance, les mines, l’énergie solaire et éolienne, les cimenteries, la distribution automobile, etc.
C’est d’ailleurs fort de ces succès, attestés donc par les résultats du groupe, que de nouvelles opérations sont annoncées ou en cours, notamment dans l’assurance en Tunisie et en Égypte, dans le solaire au Sénégal, dans le secteur minier en plusieurs pays du continent. A cette dimension foncièrement continentale désormais, il faut ajouter pour AL MADA une démarche profondément orientée RSE et sociale, ce que traduit parfaitement d’ailleurs la signature « Positive Impact ». Le holding nouveau-né, en effet, affiche sa volonté d’oeuvrer pour la création de richesses en faveur des populations africaines, mais aussi le peuple marocain, mais encore les salariés du groupe qui pourront en outre affirmer leur fierté d’appartenir à un groupe de ces dimension et valeur.
Car AL MADA a également comme objectif celui de reconstruire une relation forte avec ceux qui, en son sein, concourent à sa réussite, alors que son exemplarité, sa place dans l’économie nationale et africaine, en font un holding attractif pour les compétences et les intelligences dont regorgent notre pays et les Marocains du Monde.
Par ailleurs et plus que jamais, AL MADA veut s’interdire de constituer une force d’éviction pour les entrepreneurs et les investisseurs nationaux, lui qui déjà du temps de la SNI, avait délibérément pris le chemin des investissements fortement capitalistiques et risqués.
Avec AL MADA, ce sont les secteurs stratégiques qui sont concernés, en Afrique bien sûr, où est déjà engagée une bataille internationale (Russie, États-Unis, Chine, notamment), pour participer au développement tous azimuts et multisectoriels d’un continent quasiment encore en friche aujourd’hui où le Maroc et le holding locomotive que se veut être AL MADA aspirent, à juste titre, à prendre leur place et leur part, toute leur place et toute leur part ! AL MADA, dans sa déclinaison nationale, également stratégique, se présente de plus comme un fonds d’investissements dans des secteurs qui aujourd’hui, subissent les assauts de multinationales qui, trop souvent, considèrent notre pays comme « une vache à lait » ! Enfin, last but not least, AL MADA sera le compétiteur des grands fonds d’investissements internationaux, notamment ceux du Golfe, affirmant ainsi haut et fort que le « big business » national, n’a aucun complexe à se mesurer avec les autres acteurs de l’investissement international.
AL MADA, qui commence officiellement une vie nouvelle ce jour, profite déjà des acquis de son prédécesseur, c’est-à-dire une présence dans 24 pays africains, et 6,5 milliards de dirhams déjà investis.
Mais, désormais, ce fonds d’investissement privé panafricain à long terme, ira plus loin, plus haut et plus fort, porté par une vision et une stratégie qui bénéficieront à l’Afrique au Maroc, à leurs peuples, conformément à la volonté expresse de notre Souverain, SM le Roi Mohammed VI.