Aujjar promeut la Moussalaha
Devant une palette de juristes, magistrats subsahariens et diplomates, le ministre rniste de la Justice, Mohamed Aujjar, a tenu à rappeler que le Maroc, tout en adoptant une approche holistique, a mis en place une stratégie nationale préventive et dissuasive en matière de lutte contre la violence et l’extrémisme, tenant en compte la spécificité de la société marocaine. Et de rappeler que le Royaume a ratifié les conventions internationales, les résolutions onusiennes et les bonnes pratiques en la matière. Aujjar a souligné dans ce sens que sur le plan juridique, le Maroc a instauré un arsenal juridique important dans le domaine de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, à travers la mise en place d’un cadre complémentaire pour l’incrimination et la pénalisation de différents aspects liés au crime terroriste, y compris le fait de rejoindre les foyers de tension et de recevoir des formations et des entraînements en son sein, ajoutant que des textes juridiques ont également été promulgués pour renforcer l’immigration illégale, le blanchiment d'argent et autres formes de criminalité organisée. Il a aussi fait savoir qu’une série de mesures procédurales ont été prises visant à consolider les techniques relatives à la recherche pénale, contrôler les biens, améliorer les mécanismes de coopération judiciaire et renforcer les garanties d'un procès équitable. Au niveau institutionnel, il a noté que certains organes avaient été créés afin d’assurer l'efficacité et l'efficience nécessaires tant au niveau judiciaire et sécuritaire, qu’au niveau de la gestion de l'information financière. Le ministre Aujjar a, en outre, rappelé que le Maroc a lancé, depuis deux années à travers la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion le programme ''Moussalaha'' (Réconciliation), destiné aux détenus condamnés dans les affaires liées au terrorisme. L'objectif étant de promouvoir les valeurs de tolérance et de favoriser la réhabilitation religieuse et sociale.