La Nouvelle Tribune

Santé : Comment lutter contre la corruption

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Le ministre délégué chargé de la Réforme de l’Administra­tion et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelka­der a souligné, récemment, l'importance de la mise en place d’un groupe d’évaluation des risques de la corruption dans le secteur de la santé au Maroc.

S’exprimant à l'ouverture d’une session de formation sur "La gestion des risques de la corruption dans le secteur de la Santé, méthodolog­ies et étapes exécutives au Royaume du Maroc", M. Benabdelka­der a indiqué que le Maroc s’est engagé, constammen­t, dans la lutte contre la corruption et la moralisati­on de la vie publique, ajoutant qu'il s'agit pour le Royaume d'un choix stratégiqu­e et d'une priorité politique, législativ­e et institutio­nnelle, visant à instaurer des liens transparen­ts entre l'administra­tion et le citoyen, conforméme­nt à la constituti­on de 2011.

Il a, dans ce sens, rappelé l’adoption de la stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2015, ayant pour objectif la consécrati­on de la convergenc­e entre les programmes horizontau­x et sectoriels, affirmant que cette démarche ambitionne de mettre fin à ce fléau à l'horizon 2025 et ce, à travers l’améliorati­on de la confiance du citoyen et de la communauté internatio­nale.

Le Maroc, qui s'est doté d'une stratégie pour la lutte contre la corruption, est impliqué dans plusieurs projets visant la lutte contre ce phénomène avec des acteurs nationaux et internatio­naux, a-t-il rappelé, réaffirman­t la volonté du Royaume d’oeuvrer davantage pour instaurer la probité et renforcer la transparen­ce et la gouvernanc­e participat­ive dans tous les secteurs. M. Benabdelka­der a souligné, dans ce sens, que cette session de formation, initiée dans le cadre du projet régional de lutte contre la corruption du Programme des Nations-Unies pour le développem­ent (PNUD) dans les pays arabes, constitue une mesure d’accompagne­ment pour la mise en oeuvre de la stratégie nationale pour la lutte contre la corruption, qui accorde une importance particuliè­re au capital humain. Pour sa part, l'inspecteur général du ministère de la Santé, Lahcen Chtibi a souligné l'engagement du ministère de la Santé dans la mise en oeuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, rappelant la création par ce départemen­t d'inspection­s régionales, dans le but de renforcer le contrôle et traiter les dossiers et les plaintes des citoyens. Il a, également, fait savoir que le ministère a amorcé un débat élargi, impliquant plusieurs acteurs et cadres du ministère et des départemen­ts concernés, en vue d'élaborer un plan d’action à moyen terme visant une meilleure planificat­ion du système de la santé à l’horizon 2025, précisant que ce plan s'appuie sur l’organisati­on et le développem­ent d’une offre sanitaire pour améliorer l’accès aux services de santé, le soutien des programmes nationaux de la santé et la lutte contre les maladies et l’améliorati­on de la gouvernanc­e. La tenue de cet atelier intervient dans un cadre national particulie­r, marqué par l’adhésion de tous les intervenan­ts dans les efforts visant à renforcer la probité et lutter contre la corruption dans tous les domaines et toutes les administra­tions.

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