L’ISGA se penche sur le système LMD au Maroc
La poursuite des études supérieurs reste problématique à plus d’un titre. Notre pays a entrepris une réforme universitaire, appelée LMD (Licence, Master, Doctorat), en septembre 2003. Cette réforme s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation des cursus d’enseignement supérieur avec les standards internationaux. L’objectif étant d’accroître les possibilités de mobilité des étudiants tant à l’échelle nationale qu’internationale ainsi que la mobilité entre disciplines et formations. Depuis 2003, les enseignements supérieurs au Maroc, publics et privés, sont organisés en semestres composées de modules. Ces derniers sont configurés en domaines regroupant des ensembles cohérents d’éléments. Le 1er cycle, celui de la licence (BAC+3), est essentiellement composé d’enseignements généralistes de base donnant à l’étudiant les pré-recuis et les initiations dans différentes disciplines des spécialisations qu’il pourra choisir, pour son second cycle. Le 2e cycle, celui du master (BAC+5), est plus spécialisé en ce sens qu’il donne la possibilité de s’acheminer vers un domaine pointu, dans une option ou un parcours, formant ainsi des lauréats pouvant s’insérer dans le milieu professionnel en tant que cadres ou de poursuivre les études en optant pour un 3e cycle qui est le cycle doctoral (BAC+8), celui de la recherche. Dans ce sens, il est important de rappeler que l’article 1er de la loi 01-00 portant sur l’organisation de l’enseignement supérieur au Maroc stipule que “l’enseignement supérieur comprend l’enseignement supérieur public et l’enseignement supérieur privé”. Mais pour l’Institut Supérieur d’Ingénierie et des Affaires, cette loi se veut obsolète car entre 2000 et 2018, les besoins ont changé. Ainsi, cette loi 01-00 serait à revoir pour l’adapter aux exigences de l’heure : “Cette loi est intéressante, mais nous restons bloqués car nous n’arrivons pas, comme ce qui se fait ailleurs en la matière, à donner les moyens de réussir une insertion rapide et gratifiante dans le milieu professionnel”. La rentrée 2017/18 est marquée à l’ISGA par l’intégration du e-learning dans la plupart de ses parcours de formation initiale. Au cours des prochaines années, l’objectif est de développer l’offre de formations à distance dans des domaines prioritaires.