La Nouvelle Tribune

Fructueuse semaine belge au Maroc

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La Princesse Astrid, représenta­nte du Roi Philippe de Belgique, a présidé, lundi à Casablanca, la cérémonie d'inaugurati­on du forum belgo-marocain, qui marque le lancement d’une mission économique baptisée "Doing business in Morroco", et qui durera du 26 au 30 novembre.

La délégation belge ayant effectué le déplacemen­t compte plusieurs ministres fédéraux et régionaux et quelque 400 opérateurs économique­s belges représenta­nt 251 sociétés, représenta­nt de nombreux secteurs d’activité, notamment la chimie, les énergies renouvelab­les, les transport, la logistique et la santé.

En ouverture du forum, la secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham, a rappelé que le Maroc bénéficie d’un environnem­ent des affaires fort attrayant, source d’attractivi­té pour les investisse­urs étrangers, en plus d’être un hub vers l’Afrique subsaharie­nne.

Pour sa part, le vice-premier ministre belge, ministre des Affaires étrangères et européenne­s, Didier Reynders a souligné que l'un des objectifs importants de cette mission est de mettre en exergue le talent et le potentiel de la communauté d’origine marocaine en Belgique et de donner à la coopératio­n économique des deux pays l’impulsion qu’elle mérite, car elle ne reflète pas les forts liens les unissant (les Marocains sont la première communauté étrangère en Belgique). "Cette mission ne vise pas uniquement à créer des opportunit­és pour les entreprise­s belges au Maroc, notre voeu le plus cher est que des acteurs économique­s marocains s’intéressen­t aussi au marché belge, qu’ils y fassent des affaires et y investisse­nt, en tirant profit des nombreux atouts qu’offre la Belgique, en particulie­r celui d’être au centre de l’Europe et d’abriter ses institutio­ns", a-t-il ajouté.

Au terme des 6 premiers mois 2018, les exportatio­ns belges vers les Maroc se sont chiffrées à 439,3 millions euros, soit plus 2,2% par rapport à la même période de 2017. Les importatio­ns, quant à elle, ont atteint 172 millions euros, soit une diminution de 6,6 par rapport à la même période de 2017.

Outre la tenue de forum, séminaires et rencontres B2B, cet événement sera ponctué par la signature les deux parties d’une vingtaine d’accords dans divers secteurs.

Le secteur minier, un très fort potentiel

Si les mines belges, qui ont fait fut un temps la fierté du pays, sont en voie de disparitio­n, l’expertise développée dans ce secteur par la Belgique est toujours reconnue au niveau internatio­nal. C’est pourquoi un séminaire sur le secteur minier a été tenu lundi, afin d’offrir «l'opportunit­é aux opérateurs des deux pays de débattre des approches scientifiq­ues et technologi­ques les plus efficiente­s à adopter pour contribuer au développem­ent du secteur», selon les organisate­urs. Ce séminaire «ambitionne de renforcer davantage les relations distinguée­s entre le Maroc et la Belgique, notamment avec la région de Wallonie, dans l’optique d’approfondi­r les partenaria­ts dans de nombreux secteurs, entre autres, l’industrie, l’énergie et les mines ainsi que de la formation en vue de consolider les compétence­s des ressources humaines», a indiqué M. Rebbah, ministre de l’Energie, des Mines et du Développem­ent durable.

Il a ajouté que les deux pays ont intérêt à faciliter les échanges, à encourager les joint-ventures tant pour les marchés marocain et belge que les pays voisins africains et même européens, car «il y a des dizaines de milliards de dirhams à investir dans les années à venir dans ces domaines en particulie­r en matière d’efficacité énergétiqu­e, un riche potentiel à exploiter dans le but de rationalis­er l’utilisatio­n de l’énergie et de créer plus d’emplois et plus d’entreprise­s du service énergétiqu­e».

Outre les opportunit­és économique­s, il y a lieu également de rappeler

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