Le Pacte de Marrakech, pour une migration honorable
Conférence Intergouvernementale sur la migration
La Conférence intergouvernementale pour l'adoption du Pacte mondial pour des migrations sures, ordonnées et régulières, a clôturé ses travaux, marqués par l'adoption formelle du Pacte mondial pour des migrations sures, ordonnées et régulières. Cette rencontre a connu la participation d'au moins 150 États membres. Outre des responsables gouvernementaux, plus de 700 partenaires, y compris des représentants de la société civile et des secteurs publics ainsi que des migrants ont pris part aux discussions sur les opportunités de partenariats innovants, les possibilités de coopération et les initiatives transversales avec les gouvernements. "Si l'adoption est un premier pas, il y a une autre étape majeure que nous devons franchir, celle de la concrétisation des engagements pris dans le cadre du Pacte, à l'échelle nationale, régionale et internationale", a indiqué le MAE, M. Nasser Bourita. Pour sa part, la représentante spéciale du SG de l'ONU pour les Migrations internationales, Mme Louise Arbour, a fait savoir que le Pacte de Marrakech restera une référence pour toutes les initiatives futures relatives à la migration, précisant que c’est la première fois dans l’histoire des Nations-Unies que les pays membres parviennent à traiter une question qui a toujours été considérée comme complexe et ce par la conjugaison des efforts de tout le monde. L’adoption du Pacte mondial sur les migrations est le fruit d’intenses discussions sur deux années au sein de l’Assemblée générale de l’ONU, a tenu à préciser la présidente de l’AG des Nations Unies, Mme Maria Fernanda Espinosa Garcés, précisant que le message principal de la Conférence de Marrakech est que le multilatéralisme fonctionne toujours comme la seule réponse au défi de la migration et aux autres défis du monde.