Les Ecos d’Afrique
BAD-Afrique : Les engagements dans les Etats en hausse
La Banque africaine de développement (BAD), principale institution multilatérale de développement en Afrique, a augmenté ses engagements dans les États en transition de 51% entre 2014 et 2019, selon un rapport de son Département de l'Evaluation indépendante du développement de la Banque (IDEV). Au cours de la période 20142019, la Banque a approuvé 354 opérations d'un montant total de 6,45 milliards de dollars américains dans les Etats en transition (ET), c’est-à-dire les Etats où le principal défi de développement est la fragilité, selon la Banque.
Cela correspond à une augmentation de 51% par rapport à la période 2008-2013, malgré une baisse de 17,9% des ressources du Fonds africain de développement (FAD), selon l’IDEV, le bureau de l’évaluation indépendante du développement de la Banque.
Burundi : Le point sur la réhabilitation des routes
Le projet de réhabilitation de la route nationale RN13 dans sa phase 1 (tronçon Makebuko-Butaganzwa), réalisé entre 2014 et 2018 au Burundi, a contribué à faciliter le trafic de marchandises entre la capitale économique, Bujumbura, et l'intérieur du pays, et à améliorer les conditions de vie des populations des zones rurales, selon le rapport d’achèvement du projet publié lundi.
Au total, 41 km de route ont été réhabilités à l’issue du projet, financé à hauteur de 12,34 millions de dollars américains par la Banque africaine de développement (BAD), contre 22 km prévus lors de son instruction.
«Dans son ensemble, le projet a facilité les déplacements intercommunaux en diminuant le temps de parcours, et en facilitant l’accès aux services sociaux de base (marché hebdomadaire, centre de santé, hôpital et dispensaire, école fondamentale et lycée, eau potable et source », a expliqué l’équipe du rapport.
Côte d'Ivoire : Le top 50 du « Doing Business » visé par Ouattara
Dans son programme de gouvernance pour l'élection présidentielle du 31 octobre 2020, le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Alassane Ouattara, envisage de mettre en oeuvre des réformes afin de hisser la Côte d’Ivoire parmi le top 50 du classement "Doing Business" avant l’année 2030. M. Ouattara promet de simplification de l’impôt synthétique applicable aux petites entreprises et aux acteurs de l’informel, afin d’inciter ces derniers à se formaliser. Cette mesure sera accompagnée d’une facilitation à l’accès au crédit pour les petites entreprises formelles.
Le chef de l’Etat sortant s’engage à mettre en place un système d’information géographique du foncier urbain et rural pour une modernisation en profondeur du cadastre ivoirien et la consolidation des droits de propriété. Il compte aussi renforcer la prévention, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Ethiopie : 400M$ de la BM pour le soutien à l’emploi
La Banque mondiale va accorder à l'Ethiopie un financement de 400 millions de dollars destiné au projet de filets de sécurité et d'emplois productifs urbains (UPSNJP). Un accord a été signé dans ce sens, mercredi à AddisAbeba,
par le ministre éthiopien des finances, Ahmed Shide, et le Directeur national de la Banque mondiale pour l'Ethiopie, l’Erythrée, le Soudan du Sud et le Soudan, Ousmane Dione.
Le ministre kényan de l'Agriculture, Peter Munya, a déclaré qu'un nouveau projet de loi sur le café réintroduira les prélèvements qui avaient été supprimés, citant ainsi un prélèvement de 2 pc cent sur les ventes brutes de tout le café qui sera remis à l'Institut de recherche sur le café pour soutenir la recherche.
«Il y aura aussi un prélèvement à l'importation de café de quatre pc calculé sur la valeur en douane du café. Ce montant sera remis au Conseil pour soutenir la promotion du café. Il y aura également un prélèvement de deux pc des acheteurs qui sera divisé en deux, un pc destiné à soutenir les fonctions de réglementation du Conseil et un autre ira aux pays producteurs de café pour soutenir le développement du café», a-t-il précisé.
Ethiopie : 500M$ d’IDE en trois mois
L'Ethiopie a attiré au cours des trois derniers mois des investissements directs étrangers (IDE) pour un montant de 500 millions dollars, a indiqué la Commission éthiopienne des investissements (EIC).
Ces investissements ont concerné principalement les secteurs de la fabrication, de l'agriculture et des services. La commissaire de l'EIC, Lelise Neme, a affirmé que la Commission va oeuvrer pour attirer plus d'IDE dans le pays malgré les défis de la Covid19 et l'instabilité dans certaines régions.
Ghana : Fitch conserve sa note et sa perspective
L'agence Fitch Ratings a conservé la note de long terme ''B'' du Ghana avec perspective stable dans sa dernière évaluation publiée tout récemment. Une note qui vient rassurer alors que la crise de la covid-19 a mis à rude épreuve les finances publiques encore sous la pression d'un endettement important, selon des médias ouest-africains.
Après une contraction à 3,2% au second trimestre, mieux que les projections de l'agence, l'économie ghanéenne semble bien orientée avec de bonnes perspectives malgré la baisse des cours de l'or noir qui pèse sur le budget national.
Le déficit budgétaire, prévu initialement à 5% du PIB devrait exploser à 11% d'après le budget révisé, mais l'agence table sur un déficit de 13,6% du PIB en fin d'année qui devrait fléchir à 7,1% en 2021 avant de s'établir à 6,0% en 2022.
Guinée : Une aide de la BAD à l’agriculture
La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un don de 846 360 dollars canadiens à la République de Guinée pour l’aider à développer sa compétitivité dans la chaîne de valeur du miel, rapporte un communiqué de presse publié vendredi. Ce financement, autorisé en mai 2019, permet à la Guinée au Projet d’appui à la compétitivité de la chaîne de valeur du miel, actuellement en cours d’exécution, d’atteindre ses objectifs. Le financement de la Banque, à travers le Fonds africain pour le commerce (FdAC), représente 86,8 % du coût total du projet, une contrepartie de 122 550 dollars canadiens venant des bénéficiaires, soit 13,2% du total.
Kenya : Les ambitions du secteur horticole
Le Kenya a élaboré une stratégie de commerciali
l'agriculture (FAO).
Sao Tomé : Un programme de formation des pêcheurs
A São Tomé-et-Principe, la Banque africaine de développement (BAD) contribue à former une nouvelle génération d’agriculteurs et de pêcheurs, énonce un communiqué de presse de l’institution publié le vendredi 16 octobre 2020. Dans ce pays, 4 000 agriculteurs et 3 000 pêcheurs et poissonniers sont bénéficiaires de la phase 1 du Projet de réhabilitation des infrastructures d’appui à la sécurité alimentaire (PRIASA).
Financé à hauteur de sept millions de dollars par la Banque africaine de développement, le projet contribue à aider les communautés rurales du pays.
Sénégal : L’activité industrielle poursuit sa baisse
Il ne peut d’ailleurs pas le faire sans une autorisation du chef de l’Etat. Et ce dernier ne l’a pas fait », a déclaré le président de l’Association des armateurs du Sénégal, Djiby Ndiaye, samedi lors d’une conférence de presse.
Sénégal : Un appel à la création d’un consortium
Les entreprises nationales doivent se regrouper en consortium afin de pouvoir faire face à la concurrence des firmes étrangères, a souligné mardi l’adjoint du gouverneur de Kaolack chargé des affaires administratives, Sidy Sarr Dieye.
'’Il faut que les hommes d’affaires se retrouvent dans des entités plus larges pour espérer créer des entreprises fortes et gagner des parts de marché face à la concurrence’’, a-t-il dit au cours d’une rencontre de partage du rapport diagnostic du projet de master plan de la politique industrielle.
Tchad : Les tarifs du mobile régulés
L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Tchad vient de rendre publique la décision portant alignement des tarifs «off-net et on-net» pratiqués par les opérateurs de téléphonie mobile. Désormais, les consommateurs paieront 90 FCFA pour les appels intraréseau et inter-réseaux, annonce le régulateur, soulignant que les opérateurs sont tenus d’appliquer cette décision dans un bref délai. L’alignement des tarifs télécoms l'ARCEP traduit la volonté du gouvernement de relever la concurrence sur le marché télécoms national au profit des consommateurs. En pratiquant les mêmes tarifs, les sociétés télécoms Airtel et Tigo n’auront plus que la qualité de service comme champs de bataille pour convaincre les populations.