Les Ecos d’Afrique
Afrique de l’Ouest : Formation de la BAD au profit des CDC
Les Caisses des dépôts et consignations (CDC) de plusieurs pays de l'Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal, viennent de bénéficier d’une session de formation de la Banque africaine de développement (BAD) avec comme objectif de leur donner les outils nécessaires à une meilleure gestion de l’épargne et des investissements publics. Cette session de formation organisée par visioconférence, du 20 au 21 janvier, avait "regroupé au moins 70 représentants des CDC autour de thématiques variées : gestion des actifs et passifs, gestion de portefeuille et du risque de crédit, instruments de prêt et de garantie, prise de participation", indique un communiqué. Les experts ayant animé cette formation "ont partagé avec de hauts cadres des CDC du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, du Gabon et de la Tunisie", l’expérience de la BAD en la matière.
Afrique du Sud : Le taux directeur maintenu à son plus bas
Le Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque centrale sud-africaine a maintenu, lors de sa première réunion en 2021, le taux directeur à un niveau bas historique de 3,5% pour relancer l’économie nationale durement affectée par la crise sanitaire. L'annonce, très attendue par les milieux d’affaires, intervient alors que l’Afrique du Sud se remet d'une nouvelle vague d'infections à Covid19 et après l’adoption de restrictions plus strictes à la fin de décembre avec un confinement de niveau 3. La Banque centrale a révisé ses prévisions et table désormais sur une croissance du PIB de 3,6% en 2021 et 2,4% en 2022.
L’Afrique du Sud reste le pays le plus inégal au monde
Bien que l'Afrique du Sud ait fait des progrès significatifs dans la réduction des inégalités au cours des deux dernières décennies, le pays reste le plus inégal au monde, révèle un rapport de la Commission nationale de planification (CNP) sur les progrès économiques du pays vers la Vision 2030 du Plan de développement national (PND). Le rapport souligne que si les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté sont passées de 51% de la population en 2006 à 36,4% en 2011, ce pourcentage a augmenté à 40% en 2016. Les progrès sur les inégalités sont trop lents et les inégalités de revenus toujours endémiques et les pires au monde, fait constater le document, arguant que 90 à 95% de la richesse nationale est accaparée par une petite minorité, contre une moyenne mondiale de 55 à 60%.
Angola : Les prévisions de croissance en baisse
La dette publique de l'Angola a été aggravée en 2020 par la pandémie du coronavirus et est passée à un seuil de 134,2%, a révélé le Fonds Monétaire International (FMI). Le FMI a revu à la baisse les prévisions de croissance pour le pays, anticipant une reprise de 0,4% de l’économie angolaise cette année, avec une dette publique de 119,9%. «La dette publique devrait tomber cette année à 120% du PIB, reflétant le début de la reprise de la croissance et une vision budgétaire restrictive», souligne l’institution financière internationale dans un document.
Burkina : La BM approuve un financement de 460 M$
La Banque mondiale (BM) vient d'approuver un financement de 460 millions de dollars US (247,9 milliards FCFA) en faveur du Burkina Faso, destiné au financement de projets de développement économique et social. Cette enveloppe permettra plus spécifiquement de soutenir le financement de trois projets à fort impact dans le pays. Il s'agit, pour le premier, du projet d'urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) dont "l'objectif est d'améliorer l'accès des populations aux infrastructures et services sociaux essentiels". S'arrogeant la plus grande part de l'enveloppe, soit 350 millions de dollars (…), le PUDTR qui va s'étendre sur 4 ans permettra notamment de financer le bitumage de 50 km de routes, la réhabilitation de 142 km de voiries et pistes, la construction de 1 200 km de pistes rurales et l'éclairage public de 40 km de voiries. Il vise également à financer la construction d'infrastructures éducatives, sanitaires et d'eau potable.
CEDEAO : L’adoption de la monnaie unique repoussée à 2022
L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États de la région dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19. « Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », lit-on dans le communiqué final de la session.
Côte d'Ivoire : Des dotations budgétaires pour le soutien humanitaire
Des dotations budgétaires sont prévues en 2021 pour les différents fonds de soutien mis en place en 2020 par le gouvernement pour réduire l’impact social et humanitaire de la pandémie de Covid-19, a annoncé lundi le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, à Abidjan. « Pour l’année 2021, des dotations budgétaires sont prévues au titre de ces fonds pour atteindre l’objectif initial du gouvernement. On aura ainsi 110 milliards FCFA pour les grandes entreprises et PME confondues, 30 milliards FCFA pour les acteurs du secteur informel et 40 milliards FCFA au titre de la solidarité et du soutien humanitaire », a fait savoir M. Touré.
Côte d'Ivoire : La FAO lance un programme agricole
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire a lancé, jeudi dernier à Abidjan un Programme de développement durable de la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia du Nil dénommé "FISH FOR ACP". Le lancement officiel du Programme "FISH FOR ACP" (développement durable des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture dans les pays Afrique Caraïbes Pacifique "ACP"), a été effectué par M. Méité Anlyou, le directeur de Cabinet, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques. FISH FOR ACP est une initiative de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS) qui vise la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la création d’emplois en assurant la durabilité économique, sociale et environnementale des chaînes