Algérie, le temps des cancrelats…
Le 12 février dernier, la chaîne de Tv publique algérienne Echourouk diffusait une émission intitulée «Week End Story» qui, sous couvert de la satire, s’est directement attaquée à la personne de SM le Roi Mohammed VI, mais aussi à la normalisation entre le Royaume et Israël et à notre souveraineté sur les provinces du Sud.
En des occasions similaires, il est d’usage d’éviter de réagir face à des attaques d’une bassesse rarement vue et d’appliquer l’adage «la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe». Mais l’ignominie d’Echourouk est tellement manifeste, l’insulte si profonde et l’absence de respect dû à un Chef d’État d’un pays voisin est telle qu’il convient d’adopter une autre attitude. En effet, il ne s’agit pas ici d’une mauvaise parodie de la défunte et célèbre émission de Canal+ «les Guignols de l’Info» qui, durant plusieurs années, brocardait avec un humour féroce les personnalités publiques, hommes et femmes politiques, artistes, comédiens, majoritairement français, etc.
Non, l’émission d’Echourouk ne s’inscrit pas dans un tel contexte qui, d’ailleurs, est quasiment absent de la grande majorité des pays de la région.
Le propos de la chaîne TV algérienne est tout autre, celui d’humilier, d’insulter et de diffamer un pays et son peuple en s’attaquant au premier symbole de l’État marocain, le Roi Mohammed VI. L’émission en question, de par son contenu, est en fait une attaque en règle contre le Maroc tout entier, ses sacralités, ses choix et la symbiose profonde qui unit les Marocains à la Monarchie alaouite.
En ce sens, c’est une arme de guerre, idéologique, communicationnelle, qui a été utilisée, non pour faire rire nos voisins de l’Est, mais pour humilier le Royaume et son peuple.
Cette offensive médiatique n’avait rien de spontanée et en visionnant ce recueil d’immondices abjects, on a pu se rendre compte que le présentateur, peu à l’aise, consultait fréquemment une fiche laquelle, visiblement, avait été écrite par des spécialistes de l’agit-prop qui gravitent autour des cercles dirigeants d’Alger.
Car, c’est bien de cela dont il est question ici.
Echourouk est une chaîne publique, fonctionnant avec un budget alloué par l’État algérien, soumise aux oukases du ministère de l’Information de ce pays. Sa démarche s’inscrit donc dans la droite ligne des menées anti-marocaines développées depuis des décennies et rendues encore plus virulentes depuis les avancées diplomatiques enregistrées par le Royaume
au cours des derniers mois sous l’impulsion directe de notre Souverain. La reconnaissance de la marocanité de nos provinces du sud par les Etats-Unis d’Amérique est restée en travers de la gorge des galonnés d’Alger, ces généraux à l’aspect si peu martial, engoncés qu’ils sont dans des uniformes trop étroits pour leurs ventripotences ! Et si les tentatives des mercenaires du polisario de s’en prendre à nos systèmes de défense dans le Sud sont restées vaines, si l’Algérie a de nouveau, montré de diverses manières, qu’elle était directement impliquée et concernée par ce conflit artificiel entretenu par elle depuis près de cinquante ans, c’est par rage, dépit et frustration que le pouvoir algérien a lancé ses misérables cancrelats du paysage audiovisuel contre nos constantes et valeurs les plus sacrées. On aura donc compris, avec cette émission faite d’insultes, de dénigrement, d’antisémitisme aussi, que le pouvoir algérien ne sait plus réagir autrement que par l’usage de procédés qui l’apparentent ainsi à un État voyou, bafouant les règles élémentaires du vivre ensemble entre deux États voisins et deux peuples frères liés par une longue histoire commune, une communauté de langue, de traditions, de religion, etc.
Qui aurait cru d’ailleurs que le pouvoir d’Alger comptait en son sein des émules du sinistre Goebbels et qui, sans aucun doute, finiront dans les poubelles de l’Histoire, à l’instar de leur nazi de maître ?
Pour notre peuple en tout cas, qui a massivement condamné cette ignoble émission et ses commanditaires, la preuve est une nouvelle fois administrée que le Royaume est dans son bon droit, dans la réalisation probante de ses objectifs diplomatiques, dans la réalisation pleine et entière de sa souveraineté totale et de son intégrité territoriale.
Et qu’il soit permis ici, pour une fois, de conclure par une formule triviale :
Un jet de pisse ne va jamais plus loin que le bout des chaussures de son auteur !