La Nouvelle Tribune

Enfin la parité homme-femme gravée dans le marbre !

- Zouhair Yata

Cette dernière décennie, le Maroc a déployé d’importants efforts en matière de modernisat­ion de l’arsenal juridique en matière de droit des sociétés. La Loi N°17-95 relative aux SA et aux statuts d’entreprise­s notamment, a bénéficié de nombreux ajustement­s visant à améliorer le climat des affaires et promouvoir l’investisse­ment.

Néanmoins, ces ajustement­s techniques n’incluaient pas jusqu’à présent, la notion de représenta­tion équilibrée des femmes et des hommes au sein des organes d’administra­tion et de gouvernanc­e des sociétés anonymes.

C’est dans ce contexte que le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique, s’est attaqué à cette problémati­que en incluant dans le projet de loi n°19-20 des dispositio­ns claires et fortes en mesure d’assurer une représenta­tivité accrue des femmes dans les plus hautes fonctions de gouvernanc­e d’entreprise.

Le cadre d’applicatio­n légal existe déjà dans la mesure où l’article 19 de la Constituti­on prévoit que l’État oeuvre à la réalisatio­n de la parité entre les hommes et les femmes, de même que la loi n°17-95 prévoit que les sociétés admettent, à travers la compositio­n du conseil d’administra­tion prévue par les statuts, la recherche d’une représenta­tion équilibrée des femmes et des hommes. De même, la société civile a énormément contribué à la promotion de la femme dans les organes de gouvernanc­e et en particulie­r le Club des Femmes Administra­teurs Maroc, présidé par

Mme Amina Figuigui, qui dirige également l’Office National des Pêches. Le CFA a eu une action décisive, d’abord en rassemblan­t des profils de femmes rodées aux hautes responsabi­lités, ensuite en contribuan­t à la profession­nalisation de la fonction d’Administra­teur tout en étant force de propositio­ns auprès des décideurs. Les chiffres sont d’ailleurs éloquents avec 5 cooptation­s de femmes dans le Club en 2012 à sa création pour un total aujourd’hui de 67 adhérentes. Ce nouveau projet de loi n°19-20 va accentuer cette dynamique et prévoit des dispositio­ns très concrètes telles qu’une proportion minimale de « 40% de chaque sexe dans la compositio­n du conseil d’administra­tion ou de surveillan­ce des sociétés faisant appel public à l’épargne ». De même, dans ces mêmes sociétés, lorsque les conseils sont composés « au plus de huit membres, l’écart entre le nombre des membres de chaque sexe ne peut être supérieur à deux ».

Ces mesures viennent apporter une pierre supplément­aire à l’édifice de l’équité et de la parité entre hommes et femmes dans toutes les sphères, économique­s, sociales et politiques et il n’est pas anodin que ce projet de Loi n°19-20 soit porté par un ministère, contribuan­t ainsi à faire de l’État un acteur proactif et responsabl­e de l’améliorati­on du statut de la femme en général dans notre pays.

rBEIJING—China’s economy surged 18.3% in the first quarter from a year earlier, a record rate of growth that reflected the recovery from a deep coronaviru­s-induced trough in early 2020 and the continued momentum of the world’s second largest economy.

The rate of gross domestic product growth in the first three months of 2021 was sharply higher than the 6.5% year-over-year growth recorded in the final quarter of 2020, though it fell short of the 19.2% growth expected by economists polled by The Wall Street Journal. Analysts had anticipate­d GDP growth in the first three months of the year to jump sharply when compared with the year-earlier period, when the Chinese economy suffered a historic 6.8% contractio­n as the coronaviru­s’ initial emergence forced Beijing to shut down large swaths of the country. In recent weeks, China has reported economic indicators showing growth of 30% or more from a year earlier. The year-over-year GDP growth rate will almost certainly trend lower in coming quarters as the Chinese economy is measured against higher levels from the yearearlie­r period. China’s economy began its recovery in the second quarter of 2020 and recorded higher yearover-year growth figures through the remaining quarters of the year.

The 18.3% year-over-year growth rate for the first quarter is the highest since China began reporting quarterly GDP in 1992, surpassing the 15.3% rate in the first quarter of 1993.

But stripping out the statistica­l distortion from last year’s low base of comparison, economists at HSBC in Hong Kong estimate that underlying year-over-year GDP growth in the first three months of 2021 was about 5.4%, lower than the pre-coronaviru­s trend of roughly 6% growth. The bank expects the economy to continue “running below full speed” in the coming months.

When compared with the last three months of 2020, the Chinese economy expanded just 0.6% in the first quarter of 2021, slowing from a newly revised 3.2% quarter-on-quarter GDP increase in the fourth quarter of 2020, according to data released Friday by the National Bureau of Statistics.

Beijing set a relatively modest 2021 growth target of 6% or higher, which leaves more room for officials to tackle rising debt levels and other financial risks. Economists polled by The

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