La communauté portuaire approuve une solution adoptée par PortNet
L’Administration des Douanes et Impôts Indirects et l’Agence Nationale des Ports continuent d’oeuvrer en partenariat avec les acteurs de la chaîne logistique portuaire pour la digitalisation totale du passage en douane des marchandises importées.
Dans cet objectif, le Bon à Délivrer (BAD) a été dématérialisé en 2020. Le BAD électronique est échangé entre les différents intervenants via la plateforme du Guichet Unique du Commerce Extérieur (PortNet).
Le BAD électronique a la même valeur juridique que le BAD papier. Cependant, depuis sa dématérialisation, il est uniquement exigé pour l’accomplissement des formalités de dédouanement, en tant que justificatif de propriété des marchandises déclarées (article 67 du Code des Douanes et Impôts Indirects).
A présent, la communauté portuaire vient d’approuver une solution développée par PORTNET S.A., dédiée à l’accomplissement des formalités d’enlèvement des marchandises dédouanées et basée sur des échanges sécurisés du BAD électronique entre d’une part les agents maritimes consignataires de navires ou les freights forwarders et d’autre part, les gestionnaires de terminaux.
La solution développée qui couvre tous les types d’envois maritimes (conteneurisés, conventionnels ou en vrac) permet d’assurer l’authentification et la traçabilité des échanges du BAD électronique et intègre des règles et des contrôles à même de sécuriser et de simplifier les formalités d’enlèvement. Les acteurs concernés reconnaissent à ces échanges, effectués via la plateforme du Guichet Unique du Commerce Extérieur (PortNet), leur caractère authentique et non répudiable.
Au plan pratique, le destinataire de la marchandise (importateur ou son mandataire) initie les formalités d’enlèvement de ses marchandises, selon les modalités suivantes : Réception du BAD électronique dès accomplissement des formalités de change auprès de l’agent maritime ou du freight forwarder ; Génération d’un code sécurisé de 6 chiffres avec possibilité d’imprimer le BAD comportant toutes les informations relatives à la marchandise, à son propriétaire et à son lieu de stockage, ainsi qu’un code QR. Le code secret est généré sous l'entière responsabilité de l'importateur. Communication au gestionnaire du terminal du Code Secret ainsi que les références du BAD électronique ou le cas échéant le BAD électronique imprimé. Le gestionnaire du terminal procède aux contrôles d’authentification et vérifie les prérequis de l’enlèvement, avant facturation et initiation des formalités préalables à la livraison.
Afin de limiter les déplacements aux enceintes portuaires des importateurs ou de leurs mandataires aux seuls besoins de l’enlèvement physique des marchandises, les exploitants des terminaux sont invités à déployer des solutions permettant l’accomplissement à distance des formalités de facturation et de paiement.
Compte tenu de l'importance de cette solution sur l’amélioration du délai de passage portuaire et en considération de ce qui précède, il été décidé, d'un commun accord, avec les parties concernées de la mettre en oeuvre progressivement à compter du 1er Juin 2022 et de la rendre obligatoire le 1er septembre 2022. A cet effet, les agents maritimes, les freights forwarders ainsi que les exploitants des terminaux sont invités à prendre les dispositions nécessaires, en coordination avec PORTNET S.A. et les Directions Régionales de l'ANP pour sa mise en oeuvre dans les délais impartis. De même, PORTNET S.A est invitée à prendre les mesures nécessaires pour accompagner les acteurs précités et assurer une large diffusion de la présente auprès des opérateurs économiques et transporteurs opérant dans tous les ports relevant de l’ANP.
Enfin, les responsables régionaux de l’ANP et de l’ADII, sont tenus d’assurer un suivi permanent de la mise en application de cette nouvelle procédure, de coordonner avec PORTNET S.A. et les acteurs maritimes concernés opérant dans les ports du ressort et de signaler toute difficulté d’application de la présente.
économique difficile marqué notamment par l'incertitude des marchés financiers, le relèvement des taux directeurs des banques centrales et le renchérissement du coût du crédit, a témoigné "de la confiance des investisseurs en la signature du Cameroun, qui honore toujours à bonne date ses engagements financiers", selon le communiqué.
Ghana : La réallocation des ressources de la BAD en débat
Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, par le biais d'une déclaration dite d’Accra, a appelé, vendredi, les pays donateurs de la Banque africaine de développement à mettre une partie de leurs droits de tirage spéciaux en réserves de monnaie à la disposition de la BAD. La déclaration a été remise au président de la BAD Akinwumi Adesina par Ken Ofori-Atta, ministre ghanéen de l’Economie des Finances et président sortant du Conseil des gouverneurs lors de la clôture des 57emes Assemblées de la BAD dans la capitale du Ghana. '’L’esprit de la déclaration du président de Ghana signifie que nous en tant que gouverneurs, nous puissions trouver des moyens de résoudre la question de la réallocation de ressources de la banque’’, a expliqué Ken Ofori Atta, cité par l'agence de presse sénégalaise APS. ‘’Cette déclaration fera l’objet d’un plaidoyer de tous les chefs d’Etat africain afin de faire en sorte que la Banque africaine de développement soit l’institution financière la plus dynamique pour porter le développement du continent’’, a-t-il indiqué. Il a insisté sur le fait que le président Nana Ado-Akufo avait voulu, à travers cette déclaration, traduire une urgence auprès du Conseil des gouverneurs afin de les pousser à prendre cette question très au sérieux et de manière diligente.
Kenya: Le plafond de la dette bientôt relevé
Le Parlement s’apprête à relever le plafond de la dette à 10.000 milliards de shillings pour permettre au gouvernement d'emprunter davantage afin de financer son budget. Le ministre des Finances, Ukur Yatani, souhaite que les parlementaires modifient le Règlement de 2015 sur la gestion des finances publiques afin d'augmenter la limite, qui est actuellement de 9.000 milliards de shillings. Avec ce plafond et une dette publique de 8.600 milliards de shillings, à moins que la limite ne soit élargie, le gouvernement pourrait ne pas être en mesure de financer son budget car il ne peut emprunter que jusqu'à 400 milliards de shillings.
Nigeria : Appel à un système fiscal favorable aux pétroliers
Au Nigeria, l'homme d’affaires Aliko Dangote a appelé le gouvernement nigérian à élaborer et adopter un régime fiscal plus attrayant pour le segment aval du secteur pétrolier, comme cela a été le cas pour l’amont avec la promulgation, en 2021 du Petroleum Industry Bill. L’information a été donnée lors du Sommet sur le Contenu local du secteur pétrolier et gazier en intermédiaire et en aval, qui s’est achevé, la semaine dernière, à Lagos. La rencontre a été organisée par la Conseil de développement et de surveillance du contenu nigérian (NCDMB), l’agence gouvernementale chargée de conduire les politiques publiques dans le cadre du Contenu local. Pour le milliardaire, un cadre juridique plus flexible va favoriser l’éclosion d’investissements locaux dans ce segment, ce qui va permettre d’une part de relever le défi lié à l’accès au pétrole et au gaz pour tous. D’autre part, cela va améliorer la participation des locaux à la chaine de valeurs, conformément aux exigences des normes sur le Contenu local.
Zambie : Le gouvernement veut renforcer les relations commerciales régionales
Le gouvernement zambien est disposé à renforcer ses relations commerciales et les investissements avec les pays voisins, notamment l’Angola, a indiqué le ministre zambien du Commerce et de l'Industrie, Chipoka Mulenga. "L'Angola est l'un des pays voisins les plus importants avec lequel la Zambie veut consolider ses engagements", a déclaré M. Mulenga lors d’une rencontre à Luanda avec son homologue angolais, Victor Francisco dos Santos Fernandes. Il a soutenu que "le gouvernement angolais ne cesse d’oeuvrer pour améliorer les relations commerciales avec tous les pays voisins, ainsi que de renforcer leurs relations bilatérales et multilatérales". Rappelant que la Zambie et l’Angola entretiennent de bonnes relations bilatérales depuis de nombreuses années, le ministre a toutefois signalé que les accords commerciaux qui lient les deux pays n'ont pas encore été pleinement exploités.
Zimbabwe: Le fléau de l’extrême pauvreté
Au moins 49 % de la population zimbabwéenne vit dans l'extrême pauvreté alors que plus de 5 millions de personnes sont considérées comme "en situation d'insécurité alimentaire", a indiqué le Programme alimentaire mondial (PAM). Le Zimbabwe, autrefois considéré comme le grenier à blé de l'Afrique australe et un grand exportateur des produits agricoles vers la région et audelà, se trouve à présent au bord de la famine, alors que la malnutrition chronique est devenue endémique dans tout le pays. Des années successives de sécheresse, le changement climatique, l'augmentation du prix du pétrole sur les marchés internationaux et les problèmes économiques qui durent depuis deux décennies, sont tous des facteurs qui contribuent à la crise alimentaire qui sévit dans ce pays d’Afrique australe. De surcroit, les incertitudes et les perturbations causées par la pandémie de la Covid-19 ont entraîné de graves pénuries alimentaires dans les zones urbaines et rurales, avec des craintes croissantes que la faim ne tue plus de personnes que le virus.