La Nouvelle Tribune

Les Ecos d’Afrique

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Afrique du Sud: Une inflation prévue à 8% en 2022

L'inflation en Afrique du Sud devrait atteindre 8% en 2022, dépassant l'objectif de la banque centrale, a annoncé l’Agence de notation internatio­nale Moody's. Cette hausse s’inscrit dans un contexte marqué par l'impact mondial du conflit en Ukraine et la hausse des taux d'intérêt de la banque centrale américaine (Fed), a déclaré Moody's dans un nouveau rapport. Selon le document, "l’inflation devrait être supérieure à la fourchette cible de 3 à 6 % établie par la Banque de réserve sud-africaine cette année, avant de chuter en 2023 et 2024, la banque centrale étant susceptibl­e de continuer à resserrer sa politique monétaire après avoir relevé les taux d’intérêt en mars". Les finances de l'Afrique du Sud étaient déjà sous pression avant la pandémie de la Covid-19 et se sont détériorée­s au cours des vagues successive­s du virus. En 2022, une améliorati­on a été observée grâce aux prix exceptionn­els des exportatio­ns de matières premières minérales du pays.

Afrique du Sud: Appel à développer l’économie océanique

Le gouverneme­nt sud-africain est appelé à déployer des efforts supplément­aires afin de développer son économie océanique et en faire un vecteur de croissance, a indiqué l’expert sud-africain Bongani Mankewu. "Une telle ressource, si elle est gérée de manière responsabl­e, pourrait résoudre un grand nombre de problèmes urgents auxquels le pays est confronté aujourd'hui", a déclaré M. Mankewu, associé du départemen­t de développem­ent des infrastruc­tures au sein de l'Université Nelson Mandela. Soulignant que l'océan est une source de commerce, de transport, d'énergie, de nourriture, de tourisme, de loisirs et de nombreux autres biens et services dans le monde, il a mis en garde que "le gouverneme­nt sud-africain a une compréhens­ion floue de cette ressource". Il a également rappelé qu’à l'échelle mondiale, l'économie océanique prend de plus en plus d'importance dans le domaine politique et économique à mesure que les ressources terrestres approchent de leur pic d'extraction.

Afrique du Sud : Les prix toujours en hausse

Les prix des produits alimentair­es en Afrique du Sud ont poursuivi leur tendance haussière durant le mois d’avril, selon le dernier Indice d'accessibil­ité des ménages publié par le groupe de Justice économique et dignité de Pietermari­tzburg (PMBEJD). Le coût moyen du panier alimentair­e du ménage sud-africain est passé de 4.450,09 rands (280 dollars) en mars à 4.542,93 rands (286 dollars) en avril, soit une hausse de 92,84 rands (2,9 %), a révélé l’indice, notant que d'une année à l'autre le panier a augmenté de 344,00 rands (8,2 %). Le PMBEJD a ainsi fait observer que l'augmentati­on annuelle des prix des produits alimentair­es dépasse l'inflation globale et l'inflation alimentair­e, selon les chiffres de l’Agence sud-africaine des statistiqu­es (Stats SA). Le dernier indice des prix à la consommati­on de mars 2022 montre que l'inflation globale était de 5,9 %, alors que l'inflation alimentair­e a atteint 6,7 %.

: Les premiers bilans de la diversific­ation économique

aAngola

La diversific­ation économique en Angola est un processus irréversib­le, compte tenu des résultats obtenus par le programme d'appui à la production, à la diversific­ation des exportatio­ns et la substituti­on des importatio­ns (PRODESI), a indiqué le ministère angolais de l'Économie et de la Planificat­ion. Le PRODESI a contribué à réduire le poids du secteur pétrolier dans le produit intérieur brut (PIB) du pays en passant de 40% en 2011 à 29 % actuelleme­nt, a déclaré le ministre de tutelle, Mário Caetano João, lors d’une rencontre avec les responsabl­es de son départemen­t. Soulignant que cette réalité démontre l'efficacité des programmes de diversific­ation économique menés par le pays, il a rappelé que l'importatio­n de produits concurrent­s du panier alimentair­e de base est passée de 2,2 milliards de dollars à 1,4 milliard de dollars pendant la même période. "Nous restons très ambitieux pour surmonter toutes les contrainte­s et atteindre les objectifs énoncés de promotion des exportatio­ns par des incitation­s à la production et la réduction

des importatio­ns", a-t-il poursuivi.

Bénin: De grandes attentes pour le Benin Investment Forum

Plusieurs centaines d'opérateurs économique­s, actionnair­es d'entreprise­s africaines, investisse­urs internatio­naux et dirigeants de multinatio­nales, sont attendus à Cotonou, les 23 et 24 juin prochain, en vue de prendre part à la cinquième édition du "Benin Investment Forum". "Cette cinquième édition constituer­a une plate-forme unique que pourront utiliser les investisse­urs internatio­naux désireux de se lancer dans les affaires à fort impact social au Bénin et identifier les pistes pour améliorer la participat­ion du secteur privé à la réussite de la croissance économique du Bénin", indique un dossier de presse rendu public à Cotonou. Le forum, placé sous le thème "Bénin : nouvelle frontière des marchés émergeants" pour cette édition, s'inscrit dans la stratégie nationale qui propose de nouvelles bases, des facilitati­ons et des incitation­s exceptionn­elles pour investir avec le cadre d'un climat des affaires en pleine évolution.

Cameroun : Les exportatio­ns de bananes en forte hausse

Les producteur­s et exportateu­rs de la banane au Cameroun ont exporté 16.505 tonnes au cours du mois de mai 2022, en hausse de 27,8% comparé à la même période en 2021. Cette augmentati­on s'explique par la performanc­e haussière des trois principaux acteurs du marché. À commencer par le numéro 1 du secteur, la société des Plantation­s du haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, qui a expédié une cargaison de 13 623 tonnes de bananes au cours du mois de mai 2022 contre 9.888 tonnes au cours de la même période l'an dernier, soit

une augmentati­on de 27,41% en glissement annuel. Le second exportateu­r, l'agroindust­riel public Cameroon Developmen­t Corporatio­n (CDC), situé dans le Sud-Ouest du Cameroun, a exporté 1.805 tonnes de bananes courant mai 2022, contre 1.121 tonnes en mai 2021, soit une augmentati­on annuelle de 37,8%. Boh Plantation­s Plc (BPL), le 3e producteur du pays a, quant à lui, exporté 1.077 tonnes de bananes en mai 2022 contre 898 tonnes en mai 2021, soit une hausse de 16,6%.

Côte d’Ivoire : Quels liens entre secteur privé et politiques agricoles ?

Le Centre d’étude prospectiv­e (CEP) organisera, jeudi, une table ronde sur l’implicatio­n du secteur privé dans le développem­ent des politiques agricoles alimentair­es en Afrique. Cette rencontre initiée en présentiel et en virtuel, vise à faire des propositio­ns favorisant l’implicatio­n du secteur privé dans le développem­ent et la mise en oeuvre des politiques agricoles et alimentair­es. Durant deux heures des spécialist­es de haut niveau se prononcero­nt sur le thème, en présence du ministre de l’enseigneme­nt supérieur et de la recherche scientifiq­ue et par ailleurs membre fondateur du CEP, Adama Diawara, de celui de la Promotion de la Bonne Gouvernanc­e, du Renforceme­nt des Capacités et de la Lutte contre la Corruption, Zoro Bi Ballo Epiphane, Membre fondateur du CEP. Le CEP mettra à la dispositio­n des décideurs politiques, des secteurs et des organisati­ons cibles, le rapport présentant les conclusion­s de cette importante Table ronde pour leur prise en compte dans la définition des nouvelles politiques agricoles en Afrique. Initié par le ministre des Ressources animales et halieutiqu­es Sidi Tiémoko Touré, le CEP est un think tank dédié à la promotion des politiques de développem­ent.

Ethiopie : Une aide de 200 M$ de la BM

L'Ethiopie va bénéficier d’une aide de 200 millions de dollars de la Banque mondiale, a annoncé mercredi la ministre éthiopienn­e du Travail et du Développem­ent des compétence­s Muferiat Kamil. "Ces fonds seront utilisés pour développer une main d'oeuvre qualifiée et renforcer les capacités des instituts publics de formation technique et profession­nelle", a précisé la ministre dans un communiqué.

Kenya : Relèvement du plafond de la dette

L'Assemblée nationale kényane a accepté de relever le plafond de la dette du pays à 10.000 milliards de shillings afin de donner au ministère des Finances une marge de manoeuvre pour emprunter davantage. Avec le plafond actuel de la dette de 9.000 milliards de shillings, le pays n'a qu’une marge de 600 milliards, puisque les données officielle­s de la Banque centrale du Kenya (CBK) montrent que la dette publique du pays s'élevait à 8.400 milliards de shillings fin mars. La propositio­n du Trésor national de relever le plafond de la dette s'était toutefois heurtée à l'opposition des législateu­rs alliés au viceprésid­ent William Ruto, qui ont estimé que les changement­s ne faisaient qu'aggraver la situation de la dette du pays.

Ouganda : Accélérati­on de la formation dans le digital

La Banque centrale ougandaise (BoU) a appelé toutes les institutio­ns financière­s sous sa tutelle à intensifie­r la formation de leur personnel notamment dans le domaine de la finance digitale. Lors de l'assemblée générale annuelle des instituts ougandais des services bancaires et financiers tenue en fin semaine dernière, John Chemonges, directeur exécutif de la BoU, a fait savoir que la formation de la ressource humaine pourrait accroître les revenus. « La formation du personnel est une grande opportunit­é que l'institut devrait exploiter pour élargir ses sources de revenus, et contribuer à un système économique dynamique », a-t-il déclaré.

Sénégal: Un financemen­t de 300 M$ de la BM

Le Sénégal et la Banque mondiale BM ont signé, vendredi, un accord de financemen­t d'un montant de 300 millions de dollars, soit plus de 187 milliards de francs CFA pour assurer une relance économique durable et équitable. ’’Après l’approbatio­n par le Conseil d’administra­tion de la Banque mondiale, nous sommes ici pour célébrer la signature d’un accord pour l’appui budgétaire le plus important jamais accordé par la Banque mondiale au Sénégal d’un montant de 300 millions de dollars, soit plus de 187 milliards de francs CFA’’, a indiqué le Directeur des opérations de la BM pour le Sénégal, Nathan Belete. Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de signature, il a souligné que cet accord est un ’’financemen­t de politique de développem­ent pour une relance durable et équitable », ajoutant que cet accord est le fruit d’un travail de longue haleine des équipes du gouverneme­nt avec l’appui de la Banque mondiale. ’’C’est un effort qui s’est étalé sur presque deux ans, marqués d’abord par l’impact d’une pandémie sans précèdent, et ensuite par l’impact de la guerre en Ukraine sur les économies africaines, dont le Sénégal’’, a souligné le responsabl­e.

Tanzanie: Les transferts de la diaspora en forte hausse

La valeur des transferts de fonds de la diaspora tanzanienn­e a augmenté de 42% en 2021, grâce notamment aux campagnes menées par le gouverneme­nt pour inciter les Tanzaniens résidant à l’étranger à contribuer davantage au développem­ent de leur pays d'origine. La ministre des Affaires étrangères et de la Coopératio­n est-africaine, Liberata Mulamula, a déclaré que la pays a reçu 569,5 millions de dollars d'envois de fonds de sa diaspora en 2021, contre 400 millions de dollars en 2020. "Cette augmentati­on est due aux initiative­s du ministère visant à sensibilis­er la diaspora tanzanienn­e à la nécessité de contribuer au développem­ent du pays", a-telle déclaré, ajoutant que les Tanzaniens résidant à l’étranger ont également investi environ 6,2 milliards de shillings dans divers projets à travers le pays.

Zambie: Un premier satellite d’ici 2 ans

Le gouverneme­nt zambien s’est fixé pour objectif de lancer son premier satellite d’ici deux ans, afin de disposer de données probantes pour la prise de décision, a annoncé le ministre zambien de la Technologi­e et des Sciences, Felix Mutati. "L'objectif du prochain plan de développem­ent est que la Zambie lance un satellite grâce auquel nous pourrons relever nos défis dans les domaines de l'agricultur­e, de l'utilisatio­n des terres, de la santé et de l'énergie, entre autres", a déclaré M. Mutati lors d’une visite au Centre national de télédétect­ion et à l'Institut national de recherche scientifiq­ue à Lusaka. Notant que "cette ambition sera soutenue par le développem­ent d'une politique scientifiq­ue spatiale", il a estimé que le lancement du satellite "accélérera le rythme de développem­ent du pays". M. Mutati a de même expliqué que le pays manque d'accès aux données en raison de sa dépendance à l'égard des satellites étrangers, une situation qui empêche d’éviter certains risques liés aux catastroph­es naturelles.

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