Les Ecos d’Afrique
Afrique du Sud: Le chômage toujours à plus de 33%
Le taux de chômage officiel en Afrique du Sud a atteint 33,9 % au deuxième trimestre de cette année, contre 34,5% au premier trimestre, a révélé l'Agence des statistiques "Stats SA". Ce taux reflète la crise du chômage de masse dans le pays, souligne l'enquête trimestrielle sur la population active, publiée par l’Agence. Le chômage a atteint un niveau record de 35,3 % au quatrième trimestre 2021. Le marché du travail a créé 648.000 emplois au deuxième trimestre 2022, la plupart étant enregistrés dans les services communautaires et sociaux, le commerce et les finances, alors que le secteur de l’industrie, qui a bien performé dans le passé, a connu 73.000 pertes d'emplois, précise-t-on. Le nombre total de personnes employées était de 15,6 millions au deuxième trimestre 2022, tandis que le nombre de chômeurs atteignait 8 millions.
Cameroun: Les transactions boursières en hausse
La valeur totale des transactions effectuées sur les titres des entreprises cotées à la Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (Bvmac) au cours de l’année 2021 a culminé à 307,2 millions de FCFA, révèle le rapport annuel du marché financier unifié dans la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale). Selon la même source, cette valeur est en hausse de 77% en glissement annuel. "Cette augmentation est portée par la hausse des transactions sur les valeurs Safacam, Socapalm et La Regionale, respectivement de 3.773%, 6% et 100% par rapport à l’année 2020. À fin 2021, le montant des transactions pour chacune de ces valeurs est fixé respectivement à 117 millions FCFA, 167,6 millions FCFA et 12,55 millions FCFA, contre 3,02 millions FCFA, 158,19 millions FCFA en 2020 et 0 FCFA pour la régionale qui n’était pas encore cotée en 2020", explique la Bvmac. Pour rappel, malgré l’unification des deux marchés qui se faisaient concurrence dans la zone Cemac, la Bvmac ne cote jusqu’ici que cinq lignes d’actions. Deux autres entreprises, notamment l’équato-guinéenne Bange Bank et l’assureur gabonais SCG Ré ont d’ores et déjà déclenché le processus d’inscription à la cote de ce marché financier. Huit autres entreprises publiques proposées par le Gabon, la Guinée équatoriale et le Congo, dans le cadre du plan de dynamisation de la Bvmac, sont également dans les starting-blocks, pour venir doper l’activité boursière dans l’espace Cemac.
Congo: Les avertissements du FMI
Le Fonds monétaire international (FMI) a, dans son rapport publié à la fin du mois d’août 2022 sur le système financier congolais, déploré la fragilité du modèle d’affaire des banques commerciales en République démocratique du Congo. Selon une étude menée par le Département des marchés monétaires et de capitaux (MCM) de cette institution de BrettonWoods, une analyse comparative avec certains pairs de la région (pays très dépendants des exportations du secteur minier) souligne que l’activité bancaire en RDC, est l’une des moins rentables de la région malgré des marges d’intérêts très élevées, à plus de 10 %s, a rapporté l'agence congolaise de presse ACP. Parmi les causes de cette fragilité de l’activité bancaire des banques congolaises, le FMI épingle l’environnement des affaires difficile avec une application incertaine de la règle de droit. Ce qui se combine avec le manque de diversification de l’économie et limite ainsi la demande potentielle de services financiers, en particulier de crédit. Il note que les marges d’intérêts ne contribuent pas de manière significative à la rentabilité dans la mesure où les banques ne sont pas suffisamment actives sur le crédit. A cela s’ajoute le taux élevé des coûts d’exploitation, ainsi que les charges fiscales, parafiscales, les frais de supervision bancaire (d’un montant annuel de 0,6 % du total des dépôts). Le FMI révèle que la RDC figure parmi les 10 pays du monde à plus faible ratio crédit/PIB, soit près de 7,5 % à fin 2020 contre une moyenne mondiale de 147,6 %, indique le même document.
Côte d'Ivoire: Les retombées positives du projet Baleine
Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Coulibaly Sangafowa, s’est réjoui, lors d’une rencontre avec les responsables du groupe ENI, des retombées du projet Baleine. "Je suis très heureux, en tant que ministre, de prendre les charges de ce département à un moment où vous faites ces importantes découvertes, avec votre partenaire local Petroci Holding ci. Je suis personnellement impressionné par le fait que vous êtes soucieux de faire en sorte que le pays tire le meilleur profit de cette découverte", a indiqué M. Coulibaly. Le Président directeur général (PDG) du groupe ENI, Claudio Descalzi, a précisé que ce projet va profiter premièrement à 400.000 bénéficiaires. "On est en train de fabriquer tout cela en Côte d’Ivoire, avec des artisans et après, à un niveau industriel, mais quelque chose qui va augmenter le contenu local. Ce projet de Baleine va être un projet soutenable pas seulement du point de vue économique mais aussi d’un point de vue du contenu local", a relevé le PDG d’Eni.
Gabon: Feu vert à la construction d’une station d’eau potable
L’Etat gabonais, représenté par le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques et Gabon Power Company (GPC), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), ont procédé, vendredi dernier à Libreville, à la signature d’un contrat de concession de 25 ans avec la société panafricaine Eranove, pour la construction d’une station de production d’eau potable de 140.000m3 dans le Grand Libreville. Ce contrat octroie à Orelo SA de droit gabonais créée par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et le Groupe industriel panafricain Eranove, la conception, le financement, la construction, l’exploitation, l’entretien et la maintenance d’une nouvelle infrastructure de production d’eau dans le Grand Libreville pendant 25 ans. La future station de production d’une capacité estimée à 140.000m3 d’eau par jour, sera située entre Agoula et l’usine de traitement de Ntoum 7 dans la province de l’Estuaire. Le contrat prévoit les installations de 52 km de canalisations d’eau brute de 1.600 et 1.400mm de diamètres, ainsi que 1,5km de canalisations d’eau traitée de 1.200mm de diamètre.
en effet sur une politique gouvernementale visant à réduire la part de marché détenue par les multinationales étrangères, devenues les seuls acteurs du secteur à la suite de l’effondrement de la compagnie maritime nationale, la Nigerian National Shipping Line (NNSL).