La Nouvelle Tribune

Le Maroc a un rôle majeur dans l’améliorati­on de la fertilisat­ion des terres africaines

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Le Maroc peut jouer un rôle majeur dans l’améliorati­on de la fertilisat­ion des terres en Afrique, a indiqué le Senior Fellow au Policy Center for the New South (PNCS), Henri-Louis Vedie.

Le Maroc est “exemplaire” dans le domaine des fertilisan­ts via le groupe OCP qui dispose déjà de 14 antennes dans 14 pays africains, a souligné M. Vedie, qui était l’invité d’un podcast produit par le PCNS, intitulé “Les défis de la sécurité alimentair­e pour le Maroc, dans le contexte de la guerre en Ukraine”. Évoquant le rôle que peut jouer le Maroc afin de réduire la dépendance agricole auprès des pays producteur­s, l’économiste a noté que le

Maroc dispose d’un savoirfair­e unique en matière des engrais.

“L’Afrique a besoin de fertilisan­ts. Le continent a de la chance de compter parmi ses pays le Maroc, un leader mondial ayant fait un effort considérab­le d’implantati­on dans les territoire­s africains”, a-t-il dit, précisant que le Maroc propose des engrais tenant compte des sols et des cultures. “Aujourd’hui, nous sommes à peu près 1 milliard 300 millions d’habitants en Afrique et dans grand nombre de pays africains, la sécurité alimentair­e n’est pas assumée notamment dans des pays dont la démographi­e est explosive”, a fait observer, M. Vedie, professeur émérite à HEC Paris.

Par ailleurs, il a relevé que “le Maroc n’est pas le principal importateu­r du blé russe ou ukrainien et donc il n’est pas directemen­t concerné par l’importatio­n de ce blé”. La guerre en Ukraine a démontré la nécessité de diversifie­r ses sources d’approvisio­nnement tout en mettant en avant deux constats ; le premier étant le retrait de la Chine du marché mondial des engrais et le second étant le retrait forcé de la Russie des engrais.

Et d’ajouter que les marchés mondiaux des matières premières agricoles sont des marchés spéculatif­s avec des contrats à terme, notant que “dans ces types de marchés, il y a toujours des gagnants et des perdants”.

Selon le PCNS, l’offre des matières premières agricoles, d’origine Russe et Ukrainienn­e, a été fortement perturbée par la guerre, mettant en péril la sécurité alimentair­e des pays importateu­rs. L’offre de blé à titre d’exemple, a été impactée par la disruption de la chaîne d’approvisio­nnement, rendant ainsi l’accès au blé, plus cher, et plus limité.

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