Impact de la crise politique et économique mondiale sur le budget général :
– Les tensions inflationnistes et la sécheresse :
Le taux d’inflation au Maroc tourne autour de 5,8%, quand il atteint 7,6% dans la zone Euro, 9,0% en Espagne, de 7,6% en Tunisie ,11% en Egypte et plus de 83% en Turquie entre septembre 2022 et 2021. Et pour cause pour la période 2021-2022,
– La Hausse des prix sur le marché mondial du Gaz Butane, est de 34% avec un prix qui est passé de 583 à 781 dollars/Tonne,
– Mais aussi du Charbon de 187%, avec un prix qui est passé de 95,44 à 274,22 dollars/Tonne et bien sur
– Le prix du fuel s’est apprécié de 40%, passant de 369 à 515 dollars/Tonne.
– Et celui du baril est de 47% de 68 à 100 dollars.
– L’impact en 2022 de la sécheresse sur la récolte céréalière de cette année qui chute à 34 millions de quintaux.
- Les budgets engagés face à ces urgences et pour pour amortir l’impact inflationniste :
– Les dépenses de Compensation, supplémentaires d’un montant de 16 MMDH pour maintenir les prix de vente du gaz butane, du sucre, de la farine et du pain à leurs niveaux actuels.
– 6 MMDH pour la promotions des fonctionnaires en allouant ainsi que les mesures relatives au dialogue social, versus dans le privé de l’augmentation du SMIG dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales, et du SMAG.
– Dans la Fonction Publique, relèvement du salaire minimum à 3.500 Dhs, le relèvement du quota de promotion dans le grade de 33% à 36%, le règlement des dossiers admis dans le secteur de l’Education Nationale, ainsi que l’amélioration de la situation des cadres de Santé. – 3,2 MMDH pour le soutien exceptionnel aux professionnels du secteur du transport, 1,3 MMDH pour la relance du secteur touristique, 10 MMDH pour la lutte contre la pénurie d’eau, et dans la foulée 13 MMDH le paiement des arriérés de la taxe sur la valeur ajoutée . – Pour l’ONEE, les coûts des matières premières sont passé de 20 à 40 MMDH, soit l’équivalent du CA annuel de l’office.