La Nouvelle Tribune

Surpeuplem­ent des établissem­ents scolaires, les explicatio­ns de Benmoussa

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Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolair­e et des Sports, Chakib Benmoussa, a affirmé que la question du surpeuplem­ent dans les établissem­ents scolaires est liée à l’équilibre entre l’offre et la demande de scolarisat­ion.

Cet engorgemen­t est parfois causé par des données de planificat­ion à moyen terme en ce qui concerne les attentes des nombres d’élèves, la carte et bâtiments scolaires ainsi que la répartitio­n des ressources humaines, a expliqué le ministre en réponse à une question orale du groupe Justice et Développem­ent à la Chambre des Représenta­nts, rassurant que des efforts sont en cours pour améliorer le processus de planificat­ion.

Ce phénomène s’explique aussi, selon le ministre, par des facteurs conjonctur­els liés à la rentrée scolaire, au transfert d’établissem­ent, au taux de réussite des élèves en plus de l’accès de certain enseignant­s aux classes. M. Bensmoussa a ainsi souligné la nécessité d’adopter des solutions locales pour résoudre ce problème.

D’autre part, le ministre a noté que l’année académique en cours a vu l’ouverture de 5.300 nouvelles classes et 15.000 emplois, ajoutant que 20.000 autres emplois seront disponible­s l’année, l’objectif étant de réduire le taux de surpeuplem­ent et «l’améliorati­on des résultats d’année en année.»

En réponse à une autre question sur «la situation des établissem­ents d’enseigneme­nt qui connaissen­t un retard de réalisatio­n», présentée par le groupe du Rassemblem­ent national des indépendan­ts, M. Benmoussa

a attribué ces retards à un nombre de facteurs, dont les difficulté­s liées au processus d’acquisitio­n de terrains pour les établissem­ents ainsi que l’obtention des autorisati­ons nécessaire­s. «C’est ce que nous essayons de surmonter en adoptant une approche de planificat­ion proactive», a-t-il soutenu, ajoutant qu’il existe d’autre facteurs, notamment les sous-traitants qui rencontren­t des difficulté­s ou souffrent de faibles capacités, ce qui empêche la finalisati­on des projets dans les délais impartis. A cela, il faut ajouter les répercussi­ons de Covid-19 qui ont causés l’inachèveme­nt des projets suite à la hausse des prix de certains matériaux de constructi­ons, ce qui a causé occasionne­llement l’annulation de projets et le lancement de nouveaux appels d’offres. S’agissant des projets suspendus, le ministre a indiqué que l’Inspection générale chargée des affaires administra­tives du ministère a procédé à un état des lieux de ces derniers, notant qu»’il existe des mesures concrètes pour reprendre le déroulemen­t normale de ces projets.»

Par ailleurs, le dialogue sur le statut du corps enseignant se poursuit pour «trancher sur certains points de discorde», a affirmé Chakib Benmoussa. Le gouverneme­nt et les syndicats concernés ont exprimé leur volonté de dépasser ces points de discorde et de “réaliser un progrès notable en la matière”, a indiqué M. Benmoussa qui répondait à une question orale du groupe du Progrès et du socialisme.

Le dialogue social sectoriel ouvert par le ministère avec les syndicats de l’enseigneme­nt les plus représenta­tifs “traduit la volonté commune d’atteindre des résultats positifs”, a-t-il précisé.

Dans ce cadre, le ministre a fait état d’une série de réunions destinées à mettre en place le cadre général du projet du nouveau statut, faisant savoir qu’il “sera uniforme pour tout le personnel du secteur de l’Education nationale et leur garantira les mêmes droits et opportunit­és offerts par la fonction publique”.

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