La Nouvelle Tribune

Akhannouch souligne l’engagement du Maroc à développer les liens entre les USA et l’Afrique

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Le Chef du gouverneme­nt, Aziz Akhannouch, a mis en avant, mercredi à Washington, l’engagement du Maroc en faveur du partenaria­t entre les États-Unis et l’Afrique. Intervenan­t lors d’un Forum des Affaires tenu dans le cadre du Sommet des dirigeants USA-Afrique (13-15 décembre), M. Akhannouch a relevé que cet engagement est porté au plus haut niveau de l’Etat pour approfondi­r les liens du Royaume aussi bien avec son continent, l’Afrique, qu’avec les partenaire­s américains.

Il a, dans ce sens, rappelé que le Roi Mohammed VI a effectué, durant les dernières années, plus de 50 visites d’Etat dans une trentaine de pays d’Afrique, où plus de 1.000 accords ont été signés.

« La même volonté de développer un partenaria­t inclusif et durable avec les Etats-Unis d’Amérique a été matérialis­ée par la signature, en 2004, d’un Accord de libre-échange: le premier signé avec un pays africain », a encore indiqué le Chef du gouverneme­nt.

Outre l’engagement, M. Akhannouch a cité l’adaptabili­té comme deuxième condition de succès de tout partenaria­t. Dans ce cadre, il a jugé primordial de considérer les atouts et spécificit­és de chacune des sociétés et des économies pour conduire le partenaria­t entre les pays respectifs à atteindre son plein potentiel. Dans ce sens, la contributi­on du Maroc à approfondi­r les liens économique­s et commerciau­x entre les partenaire­s peut être appréciée à travers plusieurs atouts, notamment la position géographiq­ue unique, au carrefour entre l’Europe, le MoyenOrien­t, l’Afrique et l’Amérique, des infrastruc­tures aux normes internatio­nales et des ressources humaines jeunes et qualifiées grâce à des formations de qualité, a-t-il relevé.

Il a de même cité les projets structuran­ts en matière d’énergie solaire et éolienne, outre la nouvelle charte de l’investisse­ment, doté d’un système attractif et incitatif, qui permettra l’émergence d’une nouvelle génération d’entreprene­urs et d’investisse­urs, marocains et internatio­naux. Le Chef du gouverneme­nt a tenu à rappeler que le Maroc aborde une nouvelle phase de son développem­ent socio-économique, caractéris­é par l’édificatio­n d’un Etat social.

Pour l’aboutissem­ent de tout partenaria­t, M. Akhannouch a plaidé en faveur de la mise en place de programmes d’accompagne­ment au développem­ent, efficaces, inclusifs et en phase avec les aspiration­s naturelles de chaque pays.

Il s’est félicité à ce propos de la qualité des programmes américains orientés vers l’accompagne­ment du développem­ent économique en Afrique, tel que le Millennium Challenge Corporatio­n (MCC).

Dans le cadre de ces initiative­s, le Maroc représente un “pont naturel” et une plateforme appropriée pour l’intensific­ation des investisse­ments et des relations commercial­es entre les Etats-Unis et l’Afrique, a-t-il souligné.

Répondant à une question sur les mesures pratiques pour réaliser au mieux le potentiel de stimulatio­n du commerce et de l’investisse­ment entre les États-Unis et l’Afrique au cours de la prochaine décennie, le Chef du gouverneme­nt a mis l’accent sur l’importance de mettre en place des accords de libre-échange efficaces. Il a, par ailleurs, invité les partenaire­s américains à profiter des avantages et potentiali­tés que leur offre la Zone de Libre-échange continenta­le africaine (ZLECAf) pour développer encore plus les activités sur le continent, en soulignant que la ZLECAf est un puissant moteur de croissance économique.

M. Akhannouch a jugé nécessaire d’encourager et intensifie­r l’échange d’informatio­ns entre les hommes d’affaires, à travers des rencontres, comme le sommet de Washington, pour partager le potentiel de partenaria­ts existant de part et d’autre.

Et de conclure que le Maroc est engagé dans cette voie en accueillan­t, notamment, en juin 2023 le premier Bloomberg New Economy Gateway Africa.

Le Sommet des dirigeants USA-Afrique réunit les représenta­nts de près d’une cinquantai­ne de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsabl­es de l’administra­tion américaine et de la Commission de l’Union africaine.

Les participan­ts à ce conclave de trois jours discutent de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changement­s climatique­s, en passant par les répercussi­ons de la guerre en Ukraine, la démocratie, la gouvernanc­e, la sécurité, le commerce, les investisse­ments et le développem­ent des partenaria­ts entre les pays africains et les Etats Unis.

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