Le groupe Akdital célèbre sa première cotation à la Bourse de Casablanca
Ce mercredi 14 décembre a eu lieu à la Bourse de Casablanca la cérémonie de la première cotation de son nouvel arrivant, Akdital. « C’est toujours une émotion très particulière », a déclaré à l’occasion Tarik Senhaji, DG de la Bourse de Casablanca, notant que l’opération représente la première entrée du secteur de la Santé à la cote casablancaise, un secteur qui était rarement lié à une stratégie économique, et qui s’est retrouvé « projeté au-devant de nos vies et nos économies » par la crise covid. En effet, a expliqué de son côté Kamal Mokdad, Président du Conseil d’administration de la Bourse de Casablanca, « le Maroc a placé l’humain au coeur de ses ambitions socio-économiques » avec « la Santé comme droit constitutionnel immuable ». Ainsi, « la cotation d’Akdital met en évidence une fois de plus le rôle que joue la Bourse de Casablanca comme catalyseur du développement de secteurs clés de l’économie marocaine ». Il a également insisté sur le caractère exemplaire de l’opération : une entreprise jeune, d’à peine 10 ans, avec de fortes ambitions de croissance, et qui a montré une grande résilience dans le contexte de la crise sanitaire. La réussite de l’IPO est donc « le meilleur témoignage de la pertinence de la vision de son management », et il s’agit de « la plus importante levée de fonds dans le secteur privé depuis 2008 ».
Pour sa part, M. Rochdi Talbi, PDG d’Akdital, a évoqué « un nouveau type de partenariat avec nos concitoyens », soulignant que l’opération « est aussi le succès d’un secteur et la récompense de la professionnalisation de notre métier » avec un « signal fort de confiance du marché ». Le groupe, dont les ambitions de croissance sont encore fortes, va ainsi « poursuivre le maillage territorial » et la diversification de son offre.
Côté chiffres, l’IPO a été souscrite 3,77 fois par 8.225 souscripteurs. Le montant global souscrit à l’issue de cette opération s’est élevé à plus de 4,5 milliards de dirhams (MMDH), correspondant à 15.076.359 actions demandées, avec un taux de satisfaction global de près de 26,53%. Rappelons qu’il s’agissait d’une IPO pour une levée globale de 1,2 MMDH à travers une augmentation de capital portant sur l’émission de 2.666.660 nouvelles actions (800 millions de dirhams – MDH), avec suppression du droit préférentiel de souscription et une cession de 1.333.400 actions (400 MDH). Par type d’investisseur, 54,27% des actions ont été attribuées à des investisseurs institutionnels (189) ayant souscrit à l’IPO, tandis que 3,07% des souscripteurs sont des personnes morales (121) et 42,65% des personnes physiques (7.915).
Les investisseurs institutionnels marocains représentent 82,80% pour 17,2% d’étrangers. Les personnes morales ayant souscrit à l’IPO sont également de nationalité marocaine (67,59%) et étrangère (32,41%), alors que 97,48% des personnes physiques sont marocaines et 2,52% étrangères.
Par région, les 5.249 investisseurs issus de Casablanca-Settat ont raflé 80,78% des actions, tandis que les 1.114 souscripteurs des Régions de Rabat-Salé-Kénitra et les 551 de Fès-Meknès se sont accaparés respectivement 10,72% des actions et 3,15%. En s’introduisant en bourse, le Groupe Akdital porte à 75 le nombre de sociétés cotées. La valeur est cotée en continu à partir de ce mercredi, sous le libellé « AKDITAL ».
notamment dans le cadre de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. En outre, le Chef du gouvernement a souligné la résilience de l’économie ivoirienne qui, en dépit des crises mondiales, est parvenue à se hisser au rang des plus compétitives du continent.
Centrafrique : Un plancadre de coopération avec l’ONU
Le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) et le système des Nations Unies ont signé un plan-cadre de coopération fondée sur le développement durable pour la période de 2023-2027. Le plan-cadre de coopération a été signé par 23 agences, fonds, programmes, y compris la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), selon un communiqué de presse publié par l'ONU. "Ce partenariat est porteur d'espoir pour le peuple centrafricain dont nous avons la charge de conduire la destinée", a déclaré le Premier ministre centrafricain Félix Moloua, cité par le communiqué. Le plancadre de coopération est le principal instrument pour planifier et mener des activités de développement afin de soutenir la mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l'horizon 2030 en RCA, a indiqué dans une note d'information Valentine Rugwabiza, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la RCA. Ce plan-cadre est également un important document de développement reposant sur une approche intégrée et multidimensionnelle qui tient compte des "cinq P" de l'agenda 2030, à savoir : paix, population, prospérité, planète et partenariat, selon la note.
Gabon : La BDEAC boucle son programme triennal d’emprunt
La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) boucle son programme triennal d’emprunt obligataire par appel public à l’épargne (APE). La dernière opération de ce programme a été présentée ce 9 décembre à Libreville. Elle s’intitule «BDEAC 6% net 2022-2029» et entend récolter 78 milliards sur les marchés de la Cemac. Selon le vice-président de cette Banque communautaire, Marcel Ondelé, la BDEAC revient à l’assaut du marché financier régional, conformément au programme d’émission obligataire prévu dans son plan stratégique 20172022. Il s’agit donc de solliciter les investisseurs pour un montant de 78 milliards de francs CFA. Les présentations faites aux investisseurs, aux opérateurs économiques et à tous les potentiels souscripteurs, font savoir que l’opération a reçu le feu vert du régulateur du marché financier, la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf). Elle sera rémunérée au taux annuel de 6% sur une maturité de 7 ans avec un différé de deux ans.
Ghana: Un prêt de 3 MM$ du FMI
Le Ghana a trouvé un accord avec le Fonds monétaire international sur un prêt de trois milliards de dollars de renflouement, a annoncé mardi le FMI, à l'heure où le pays fait face à une grave crise économique. "J'ai le plaisir d'annoncer que l'équipe du FMI est parvenue à un accord avec les autorités ghanéennes sur un programme triennal au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) d'un montant d'environ 3 milliards de dollars américains", a déclaré le chef de mission du FMI au Ghana, Stéphane Roudet. Le prêt "vise à rétablir la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette tout en jetant les bases d'une croissance plus forte et plus inclusive", a ajouté M. Roudet dans un communiqué. Cet accord doit maintenant être approuvé par le Conseil d'administration du FMI à Washington, a-t-il poursuivi. Le Ghana est confronté à une inflation historique de plus de 40% et à l'effondrement du cours de sa monnaie - le cédi -, des difficultés économiques aggravées depuis l'invasion russe en Ukraine.
Kenya : Le secteur privé dynamique mais inquiet
L'activité du secteur privé a augmenté pour le troisième mois consécutif, soutenue par une demande accrue de produits, de meilleures conditions météorologiques et une baisse des tensions politiques. En revanche, malgré la reprise de l'activité commerciale, les niveaux de confiance des entreprises ont fortement chuté, en raison notamment de la conjoncture mondiale. Une enquête mensuelle de la Stanbic Bank, a noté que les entreprises embauchaient à un rythme plus rapide en raison de l'augmentation des commandes à la fois localement et à l'exportation. L'indice des directeurs d'achat de Stanbic, qui évalue les tendances économiques dominantes, montre que les conditions commerciales se sont améliorées pour le troisième mois consécutif. Une évaluation positive des perspectives sur 12 mois suggère que les entreprises s'attendent à une amélioration malgré l'environnement économique mondial difficile attendu.
Madagascar : Quelles pistes pour la refonte du code minier ?
Les parties prenantes à la séance de consultation nationale sur la refonte du code minier malgache envisagent d’augmenter à 8% la redevance contre 2%. Cette proposition que le ministère des Mines et des Ressources stratégiques envisage bien d’appliquer après consentement du gouvernement et des