Des déclarations à retenir
André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi : ‘‘ Le Maroc a choisi, en terre d’Islam, de faire de la légitimité et de la richesse de toutes ses diversités le moteur central de la singularité de sa société et de son identité. La continuité, la cohérence et la résilience des réformes mises en oeuvre par le Maroc ont permis à notre pays de faire face, avec lucidité et détermination, aux crises financières, sanitaires et internationales qui ont fragilisé et parfois déstabilisé l’Ordre International. Tournant le dos aux régressions, aux archaïsmes et aux replis identitaires qui refleurissent ailleurs, le Maroc a su marquer de son sceau la consolidation d’une société en mouvement, dans le consensus et la stabilité, pour apporter une réponse structurelle et durable aux défis majeurs de notre temps. Les chantiers que le Maroc a su anticiper, qu’il s’agisse de la dynamique sans précédent du plan de développement à moyen et long terme que l’OCP s’apprête à mettre en oeuvre ou de la stratégie visionnaire que le Maroc a initié pour promouvoir et valoriser ses gisements en énergies renouvelables tout en prenant date et en se mobilisant pour développer demain son exceptionnel potentiel en hydrogène vert’’.
Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires Étrangères : ‘‘ L’histoire dans la longue durée entre Paris et Rabat est exceptionnelle. Le phénomène unique de relations s’est développé, au fil des années, entre les sociétés françaises et marocaines, les élites françaises et marocaines, ainsi que les classes moyennes françaises et marocaines dans tous les domaines. C’est un trésor dont on a hérité de ce passé commun. Des crises à certains moments se sont évidemment produites, mais ça a été toujours surmonté. Malgré le magma chaotique de la mondialisation, il y a des domaines dans lesquels la France et le Maroc sont exactement les bons partenaires…’’.
Federico Ramón Puerta, ancien président de l’Argentine : « Nous avons besoin que le Maroc joue le rôle de trait d’union dans l’espace atlantique, au vu de la position importante qu’il occupe et de ce qu’il représente sur le continent africain », a ajouté l’ancien président argentin. Jorge Tuto Quiroga, ancien président de Bolivie : « Ce forum est un espace atlantique qui contribue à accroître les échanges commerciaux et à favoriser l’intégration d’où la nécessité de profiter de tels dialogues pour créer des liens sectoriels dans l’espace atlantique, afin d’éviter de passer par le Nord pour renforcer cette interdépendance entre les peuples des deux rives’’.
M. Jamil Mahuad, ancien président de l’Equateur : ‘‘The Atlantic Dialogues examine les perspectives de coopération internationale dans un monde en pleine mutation. Dans ce monde en pleine mutation, les aspects de coopération doivent être consolidés pour éviter l’exacerbation de la polarisation internationale ».