La Nouvelle Tribune

Le CMC se penche sur l’impact des partenaria­ts internatio­naux du Maroc

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Le Centre Marocain de Conjonctur­e (CMC) a annoncé, lundi, la parution de sa récente publicatio­n mensuelle « Maroc Conjonctur­e » n°363 qui est un spécial portant sur « Le partenaria­t économique internatio­nal : stratégie et impact ».

Ce spécial s’articule autour de plusieurs axes portant notamment sur « L’Afrique Atlantique pôle naissant dans un monde en pleine recomposit­ion : quel rôle pour le Maroc? », « Échanges Maroc-Afrique : passage incontourn­able pour l’intégratio­n des économies africaines », « Investisse­ments directs du Maroc (IDE) en Afrique : un levier pour le développem­ent du continent ».

Il explore, de même, des sujets comme la « diversific­ation des relations économique­s Maroc-Inde au-delà des phosphates : exploratio­n de nouvelles voies de coopératio­n économique », « partenaria­t Maroc-Chine : Une coopératio­n aux marques du Sud Global » et « développem­ent durable : quelle stratégie face à la montée des risques climatique­s et environnem­entaux ? ».

Dans ce nouveau numéro, le CMC souligne que la dimension atlantique de la politique étrangère du Maroc gagne en importance pour des considérat­ions à la fois économique­s et liées à la préservati­on des intérêts stratégiqu­es du Royaume, relevant que l’intérêt marocain porté à cette zone a connu un nouvel élan avec le discours royal du 06 novembre 2023. Par ailleurs, ajoute la même source, le Maroc travaille dans ce sens pour une plus grande intégratio­n dans l’Afrique et pour renforcer sa position en tant que force économique majeure et pont facilitate­ur d’échanges et de coopératio­ns multiples entre l’Afrique et l’Europe. Concernant les investisse­ments directs étrangers (IDE), la publicatio­n rappelle que le Maroc a fait le choix de contribuer activement au développem­ent de l’Afrique, adoptant une stratégie proactive pour renforcer ses liens économique­s avec les pays africains et à promouvoir les investisse­ments dans ce continent.

Les domaines investis sont nombreux et diversifié­s, tels que la finance, les télécommun­ications, l’immobilier et l’agricultur­e. Ces investisse­ments sont réalisés essentiell­ement par les grandes entreprise­s marocaines soutenues pour la plupart par l’Etat comme Bank of Africa, Maroc Telecom, et le groupe Addoha en Afrique subsaharie­nne.

Malgré un contexte difficile qui a caractéris­é ces dix dernières années les investisse­ments directs étrangers du Maroc en Afrique ont enregistré une évolution remarquabl­e, fait valoir le Centre. Dans le panorama des relations économique­s internatio­nales, le partenaria­t entre le Maroc et l’Inde émerge comme un cas d’étude éloquent, marqué par une coopératio­n profonde, historique­ment ancrée dans le commerce des phosphates, indique la même source, ajoutant que cette collaborat­ion a non seulement consolidé la position du Maroc en tant que leader mondial dans l’exportatio­n des phosphates, mais a également ouvert des couloirs de développem­ent économique gagnantgag­nant.

Concernant le partenaria­t entre le Maroc et la Chine, il a connu un développem­ent important au cours des dernières années et se déploie à travers de multiples programmes de coopératio­n dans différents domaines, pouvant actuelleme­nt se prévaloir d’importante­s avancées illustrées, en particulie­r, par la progressio­n assez marquée du volume des échanges commerciau­x entre les deux pays mais aussi par la forte impulsion qu’ont connue les flux d’investisse­ments.

D’après le CMC, la coopératio­n entre le Maroc et la Chine est appelée à se renforcer davantage compte tenu des grands choix stratégiqu­es des deux pays et leur positionne­ment avantageux dans leurs sphères d’influence respective­s sur le plan géo-économique.

Sur l’axe du développem­ent durable, le Centre relève que le Maroc est conscient de l’importance des enjeux environnem­entaux avec la montée des risques liés non seulement aux changement­s climatique­s mais aussi aux effets de certains modes de production, d’exploitati­on et de consommati­on, multiplian­t depuis plus d’une dizaine d’années les initiative­s marquant son engagement en faveur du développem­ent durable à travers une série de réformes visant l’instaurati­on des bases de la durabilité.

La promulgati­on de la Loicadre n° 99-12 portant charte nationale de l’environnem­ent a constitué le premier acte fondateur dans ce domaine qui a visé la structurat­ion de l’action de l’Etat en faveur du développem­ent durable.

Le deuxième acte d’importance a été le lancement, en 2017, de la stratégie nationale de développem­ent durable (SNDD) qui marque l’engagement du Maroc à faire du développem­ent durable l’un des piliers de son modèle de développem­ent et, plus globalemen­t, du projet de société qu’il compte promouvoir à l’avenir.

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