40 MMDH d’investissements par an
Des investissements d’environ 40 MMDH seront injectés chaque année dans les projets de développement relevant du ministère de l’Équipement, du transport et de la logistique. Objectif, garantir le développement du modèle économique, la promotion de l’emploi et le développement durable.
Le Maroc figure sur la liste des pays africains ayant les meilleures infrastructures routières, ferroviaires et aériennes sur le continent. Une position que le royaume veut rendre encore plus enviable. Pour ce faire, des investissements d’environ 40 MMDH seront réalisés chaque année dans les divers domaines de compétence du ministère de l’Équipement, a annoncé lundi à Rabat le ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique, Abdelkader Amara. Il s’agit, pour la tutelle, de renforcer les investissements publics avec une répartition régionale équitable, l’intégration du secteur informel, la consécration des principes de bonne gouvernance et le soutien aux PME. En début de semaine, devant la Chambre des représentants, Amara a fait savoir que les mesures du gouvernement s’inscrivent dans la continuité des grands chantiers d’équipement visant à soutenir le secteur du transport. Sur le moyen terme, il s’agit de parachever le méga-projet de voie express TiznitLaâyoune-Dakhla
pour un investissement de plus de 10 MMDH et d’assurer le raccordement routier du port du Nador West Med pour 1,3 MMDH, en plus de l’autoroute Guercif-Nador (4,5 MMDH). Est également prévu le triplement des tronçons d’autoroute au niveau de la région Casablanca-Settat avec un investissement dépassant les 5 MMDH, a-t-il ajouté. «Nous sommes en train de boucler une étude sur le projet relatif à l’autoroute Marrakech-El Kelâa des Sraghna-Béni Mellal-Khenifra, d’un coût d’environ 12 MMDH», a-t-il relevé, précisant que 430 MMDH ont été investis en 20 ans dans des domaines relevant des compétences du ministère. Pour rappel, le ministère de l’Équipement, du transport et de la logistique a réalisé, durant les dernières années, des résultats appréciables en matière d’édification et de réformes. L’ensemble des acquis enregistrés reflètent la justesse de l’approche mise en oeuvre qui consiste à persévérer sur la voie du développement selon une vision stratégique claire et des objectifs favorables à la concrétisation des aspirations nationales. Durant la période 20122016, la tutelle a investi près de 101,5 MMDH dans ses secteurs d’intervention. Le secteur des routes et des autoroutes en a été le principal bénéficiaire avec 49,7 MMDH d’investissements, celui ferroviaire a mobilisé 31,7 MMDH et les projets portuaires ont totalisé 14,2 MMDH. Il est clair que la pandémie du coronavirus, avec ses répercussions négatives sur les secteurs de l’équipement, du transport et de la logistique, ainsi que ses conséquences attendues sur le long terme, n’a altéré ni la vision, ni les ambitions du gouvernement en matière d’investissement dans les infrastructures solides, lesquelles consistent, dira-t-on, à garantir le développement du modèle économique, la promotion de l’emploi et le développement durable notamment à travers l’amélioration de l’accès aux services de base, réussir et pérenniser le décollage économique créateur d’emplois, faire du Maroc une plateforme d’investissement et d’exportation, adopter une véritable politique de régionalisation en matière de gestion des territoires et assurer une gestion durable et responsable des ressources naturelles. Il s’agit aussi d’accélérer la reprise économique après trois mois de léthargie de l’appareil de production économique national sous l’effet de la Covid-19. Concrètement, pour la reprise de l’activité des entreprises de transport routier et touristique, de transport en commun des voyageurs et de transport mixte, le ministre a expliqué que ce dossier a été traité en deux phases à travers l’instauration de cahiers des charges. À cet égard, 168 entreprises de transport et 80 gares routières ont repris leur activité, alors que le transport ferroviaire a repris son activité à presque 100%, à l’exception la ville de Tanger. De même, les centres de visite technique ont repris leur activité, sachant que 850.000 véhicules sont en attente de contrôle technique, a-t-il poursuivi. Le ministre a rappelé à ce propos que la validité des procès techniques a été prolongée jusqu’au mois d’août, notant qu’il en va de même pour les certificats de qualification et de classification des entreprises, des laboratoires et des bureaux d’études qui ont vu leur durée de validité prolongée de six mois.q
Il s’agit de renforcer les investissements publics avec une répartition régionale équitable, l’intégration du secteur informel, la consécration des principes de bonne gouvernance et le soutien aux PME.