«Des levées de fonds au programme»
Après le Conseil d’administration de mardi, est-ce qu’on doit comprendre que la SIE commence officiellement sa mission de « Super Esco » ?
Le Conseil qui s’est tenu le 14 juillet a été très clair, la Super Esco doit engager son action le plus tôt possible afin de réaliser son plan d’affaire approuvé. Le développement des projets requiert de toute façon une certaine inertie de démarrage tout à fait compatible avec la finalisation des démarches réglementaires et légales restantes. de manière particulière, de manière à prendre en compte les exigences et structurations spécifiques aux Contrats de Performances Énergétiques (CPE). Le but est d’avancer rapidement afin de bénéficier d’un effet d’échelle suffisant pour enregistrer des résultats concrets au plus tôt. Bien entendu l’exécution de ces contrats est dévolue aux entreprises privées sous le contrôle de la SIE qui apporte une expertise très spécifique à ses clients. nouvelle identité de Super Esco financière où elle est amenée à procéder à des levées de fonds pour les «projets» en priorité, au bénéfice de ses clients publics. Etant devenue société de services, comme toutes les sociétés de services, la SIE doit pourvoir à ses moyens et atteindre son autonomie par rapport au budget de l’Etat (break even) relativement rapidement. La SIE est ainsi autorisée à percevoir des rémunérations conformément à ce qui a été approuvé par ses administrateurs qui lui ont fixé un objectif de pérennité de la société, et pas d’objectif de profit quelconque tenant compte de son identité de Société d’Etat. La société doit assurer son fonctionnement pour l’essentiel. Le reste est au bénéfice de ses clients publics sur un marché que la SIE doit aider à dynamiser pour les entreprises privées qui doivent être soutenues notamment par l’action de la commande publique.