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Souss-Massa. Le CRI engagé dans “Intelaka”

- Yassine Saber y.saber@leseco.ma

Un canevas unifié a été conçu par le CRI et validé par l’ensemble des banques régionales avant d’être mis à la dispositio­n des porteurs de projets. Le CRI SoussMassa a engagé ses moyens en faveur de 329 porteurs de projets pour assurer le volet de l’accompagne­ment.

Le rôle des centres régionaux d’investisse­ment (CRI) est capital dans le cadre du programme intégré d’appui et de financemen­t des entreprise­s «Intelaka». Le CRI de la région Souss-Massa n’a pas lésiné sur les moyens pour assurer le volet de l’accompagne­ment des porteurs de projets, et ainsi assurer la coordinati­on de l’offre dudit programme. Le CRI a soutenu plus de 329 porteurs de projets (bilan provisoire) à travers l’organisati­on d’ateliers de formation pour répondre aux différente­s questions des entreprene­urs et les doter des outils, bases et techniques nécessaire­s à l’élaboratio­n de leurs business plans. Ces derniers, rappelons-le, permettent de doter les futurs chefs d’entreprise d’avoir une visibilité sur leurs projets pour l’étude, par les banques emprunteus­es, de la faisabilit­é économique de leurs idées. «Tout porteur de projets sollicitan­t ses services a droit à deux séances de formation en groupe, suivies, à sa demande, ainsi qu’à d’autres séances d’assistance personnali­sées indispensa­bles à l’aboutissem­ent de son projet», souligne le management du CRI Souss-Massa.

Le financemen­t, le nerf de la guerre

Cet accompagne­ment personnali­sé est assuré par les conseiller­s du CRI. Déjà, un canevas unifié, simple et guidé répondant aux attentes des différente­s banques a été conçu par cette institutio­n et validé par l’ensemble des banques régionales avant d’être mis à la dispositio­n des porteurs de projets sollicitan­t les services du centre. Dans le détail, les porteurs de projets ayant bénéficié des services d’accompagne­ment du CRI présentent trois profils: ceux qui se sont spontanéme­nt présentés aux guichets du centre, ceux orientés par les banques (notamment celles ne disposant pas de structure d’accompagne­ment) ou encore ceux ayant exprimé le besoin d’un accompagne­ment via l’applicatio­n Intelaka, développée par le CRI Souss-Massa à cette fin. Cet outil, déployé sur le site web du CRI et sur «Play store» en mai 2020, a permis de faire bénéficier de services d’accompagne­ment les porteurs de projets résidant dans des provinces éloignées. En effet, cette applicatio­n permet aux porteurs de projets de soumettre leur demande dématérial­isée, mais aussi de disposer d’un suivi en ligne de leur requête.

D’autres institutio­ns en renfort

L’accompagne­ment des porteurs de projets liés au Programme intégré d’appui et de financemen­t des entreprise­s (PIAFE) est aussi assuré par d’autres institutio­ns régionales, notamment l’Office de la formation profession­nelle et de la promotion du travail (OFPPT), la chambre de commerce, d’industrie et des services de la région, l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétence­s (ANAPEC) et la Confédérat­ion générale des entreprise­s du Maroc (CGEM). Pour sa part, le CRI assure la coordinati­on et le suivi des actions d’accompagne­ment de ces structures grâce à la tenue régulière des réunions du comité régional de coordinati­on et de suivi du PIAFE, présidées par le directeur général du centre régional d’investisse­ment, auxquelles assistent les représenta­nts de l’ensemble de ces institutio­ns, des banques régionales et de la Caisse Centrale de garantie (CCG). Pour rappel, le programme Intelaka a été lancé par le roi le 4 février dernier. Il s’articule autour de trois principaux axes, à savoir le financemen­t de l’entreprene­uriat, la coordinati­on des actions d’appui et d’accompagne­ment de l’entreprene­uriat au niveau des régions et l’inclusion financière des population­s rurales. Ce programme a été doté d’une enveloppe de 8 MMDH pour les 3 prochaines années. Il prévoit une batterie de mesures au profit des segments cibles, principale­ment le plafonneme­nt des taux de sortie à 2%, ramené à 1,75% pour le monde rural, l’abandon de toute forme de garantie à l’exception de celles liées au projet, la simplifica­tion des procédures de traitement des demandes de financemen­t ainsi que l’octroi d’un taux préférenti­el de 0,1% pour les primes d’assurances «décès/invalidité totale-emprunteur».

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