Romelu Lukaku
Grâce à son buteur, la Belgique a réussi ses débuts au Mondial.
La Belgique a peiné pour venir à bout d’un Panama aussi modeste que généreux dans l’effort, mais qui a explosé physiquement. Le contraste était saisissant entre cette équipe panaméenne et celle qui avait été laminée fin mars par la Suisse (6-0) en flirtant avec le ridicule. Etait-ce que les Canaleros avaient tout simplement connu un jour sans à Lucerne? Ou alors la sélection de Hernan Gomez a-t-elle senti ses forces se décupler dans le fastueux décor du Mondial, plus propice au dépassement de soi qu’un match amical?
Un peu de tout cela, probablement. Le Panama, bourré de défauts et de lacunes, néophyte en Coupe du monde, a incontestablement eu ce surcroît d’âme qui naît dans les grands rendez-vous. Les Diables rouges, eux, se sont longtemps montrés incapables de mettre de la vitesse dans leur jeu et ont tardé à marquer, ce qui a permis à leurs adversaires de prendre confiance.
L’ouverture du score à la 47e, fruit d’une initiative personnelle de Mertens pleine d’audace et de maîtrise, a forcé les Panaméens à mettre un premier genou à terre. Le 2-0 de la 69e, oeuvre du trio star de la Belgique Hazard (à l’origine), de Bruyne (au centre très astucieux) et Lukaku (tête plongeante) a achevé les Canaleros. Lesquels ont encore plié, à la 75e, devant un Lukaku très efficace, lancé une fois de plus par Hazard. La sélection de Martinez a fait le job, prouvant qu’il faudra compter avec elle dans ce Mondial.