«C’est la première fois que je me dévoile à ce point»
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C’est à un miniconcert d’une quarantaine de minutes que la chanteuse israélienne convie son public. Elle interprétera essentiellement des morceaux de l’album «Juste un rêve», sorti il y a une dizaine de jours.
– Comment s’est passée la création de ce nouveau disque?
– Elle a été difficile. Faire évoluer ma musique sans décevoir mes fans, en m’éloignant de ce qu’ils attendent, m’a demandé de longues réflexions.
– Cela ne vous a pas empêchée de flirter avec plusieurs styles, comme la pop ou l’afro?
– J’ai toujours intégré diverses influences à mes chansons. Reste qu’entre mes titres urbains, il y a toujours une cohérence. Si je n’écoutais que mes envies, je ferais un album de jazz, un de blues et un de funk.
– Parlez-nous d’«ADN», titre qui raconte l’abandon par votre père à votre adolescence.
de la Fête de la musique, vendredi à Balexert.
– C’est la première fois que je raconte une histoire aussi personnelle, que je me dévoile autant dans une de mes chansons. Je n’aurais pas pu écrire ce texte intime auparavant, je n’étais pas assez mature.
– Comment ont réagi vos aficionados à son écoute?
– Ils ont adoré. D’ailleurs, ce ne sont pas les seuls. Les gens du spectacle ont aussi beaucoup apprécié cette chanson. Tous ont dit qu’ils me découvraient un peu plus à travers elle. Je pense que cela va me pousser à continuer à me livrer dans mes prochaines compositions.
– Votre disque s’appelle «Juste un rêve». Depuis quand rêvezvous?
– Depuis que je suis enfant. A l’école, alors que je n’avais que 7 ou 8 ans, lorsqu’on me demandait quelle profession je voulais exercer quand je serai grande, je disais chanteuse. Ce à quoi on me répondait que ce n’était pas un métier, que je rêvais.