Au niveau physique, la Nati est au point
MONDIAL DE FOOT Les joueurs suisses ont couru 5 kilomètres de plus que les Brésiliens, dimanche. Un bon signe pour la suite.
Oliver Riedwyl a effectué l’essentiel de sa mission avant de partir en Russie. «C’est vrai, on a bien travaillé à Lugano et à Feusisberg», sourit le préparateur physique de l’équipe nationale. Ce Bernois de 42 ans n’est cependant pas à Togliatti pour profiter des bords de la Volga. «On a du travail à effectuer entre les parties. Le cas de chaque joueur est traité individuellement. Chacun a une charge de travail spécifique en fonction de sa situation, avec une constante collective: l’intensité. Et avec un seul objectif: être performant lors du prochain match», expliquetil. La précision n’est pas anodine: les favoris de la compétition sont «programmés» physiquement pour être prêts lors de la phase à élimination directe, dans deux semaines environ. Les Suisses, eux, ont travaillé pour être performants dès l’entame du tournoi.
Cette philosophie explique peutêtre pourquoi, au total, les hommes de Vladimir Petkovic ont plus couru que leurs adversaires, dimanche à RostovsurleDon: 108km contre 103. Ce n’est en tout cas pas parce qu’ils ont été baladés derrière le cuir, le Brésil n’ayant eu «que» 52% de possession de balle. Même Haris Seferovic, qui n’avait presque pas joué en 2018 avec Benfica, a semblé dans le rythme, physiquement du moins. Une preuve que le travail effectué en amont de manière individuelle a été bien effectué. «Le combat a été dur, mais on s’est montrés à la hauteur. L’important, maintenant, c’est de bien se rétablir. Les jours entre les matches sont primordiaux», approuve le spécialiste.