Raphaël Varane: «L’équipe sait où elle veut aller»
GROUPE C Avant de défier le Pérou demain à 17 h, le défenseur central français évoque son rôle de leader au sein de sa sélection.
A 25 ans, Varane a déjà remporté quatre Champions League avec le Real Madrid. Un palmarès qui, ajouté à ses qualités de patron de la défense sous le maillot tricolore, en font déjà l’un des cadres naturels de Didier Deschamps sur le terrain. Il s’est exprimé hier devant les médias à Istra, où les Français ont établi leurs quartiers durant le Mondial. «J’ai l’habitude de beaucoup parler. Mais je n’ai pas besoin de jouer un rôle. Les moins expérimentés savent qu’ils peuvent s’appuyer sur moi», a expliqué l’intéressé dans une salle de théâtre transformée en dernier salon où l’on cause.
En Russie, les débuts mitigés des Bleus, en dépit de leur succès initial contre l’Australie, ont laissé des traces. «On n’a pas été coordonnés dans notre façon de défendre. Il va falloir trouver des solutions intelligentes, être plus proches ensemble.» Demain à Iekaterinbourg, la France aura rendez-vous avec son destin. «On sait où l’on veut aller et la direction
que l’on doit prendre. Pour cela, on doit monter en intensité. Même si l’on se focalise beaucoup sur les indivi-
dualités, on a besoin de la force du collectif.» Avec son style assumé, Varane sait qu’il ne fait pas toujours l’unanimité. «Ma personnalité ne peut pas plaire à tout le monde. Je n’ai pas besoin de la lumière pour faire passer un message.»
La France s’envole aujourd’hui pour Iekaterinbourg, ville la plus à l’Est du Mondial, déjà sur le versant asiatique. Elle en repartira vendredi à 0 h 10 pour atterrir à Moscou à 0h35 déjà, ce qui s’explique par les deux heures de décalage horaire entre les deux villes.