Clint Capela
Le basketteur genevois des Houston Rockets est très convoité cet été.
Eliminés le 28 mai, lors du 7e match de la finale de la Conférence Ouest par Golden State, Houston et Clint Capela sont passés tout près d’un exploit. Mais pas de quoi miner le moral du Genevois, dont le contrat dans le Texas expire. S’il se verrait bien rester aux Rockets, le pivot ne ferme aucune porte. En attendant, il profite d’un repos mérité. Entretien à la rédaction de «20 minutes», où il a pris le temps de passer hier.
– Clint Capela, avez-vous digéré cette défaite rageante au bout du suspense?
– Il faut un jour ou deux. Avec l’expérience, tu apprends. Mais je dois avouer que je n’ai pas regardé la finale Golden State - Cleveland. Je ne voulais pas les voir gagner alors que nous aurions pu être à leur place.
– Votre progression en quatre ans est immense. Vous en rendez-vous compte?
– J’ai toujours travaillé pour maximiser mes points forts. Si tu sais tout faire assez bien, tu es un joueur moyen. Tandis qu’en étant fort dans un domaine, cela peut faire de moi un joueur dominant.
– A tel point que cet été, vous serez convoité par de nombreuses équipes...
– Oui, mais je n’oublie pas d’où je viens. La Suisse est très importante pour moi. Tout au long de ma carrière, j’y ai pensé. Lors de mon tout premier dunk, à Toronto, les gens dans la salle faisaient: «Ohhh!» Moi, je pensais au «20 minutes» du lendemain, espérant que les Suisses me verraient (rires).
– Savez-vous déjà quel maillot vous porterez la saison prochaine?
– Non, le marché sera ouvert le 1er juillet. Auparavant, on ne peut pas parler avec d’autres équipes. Il paraît que Houston veut me conserver...
– Et vous?
– J’ai vécu quatre belles années au Texas. Donc oui, ce serait bien de continuer. Surtout que nous n’avons pas fini le travail cette saison!