«FIFA 19» à la sauce suisse
JEUX VIDÉO Le titre de football le plus vendu du monde a ses limites au niveau des joueurs de Super League. On en a sondé quelques-uns.
«FIFA 19», ses Messi, Ronaldo, Mbappé et compagnie, tous pixellisés au millimètre. «FIFA 19», ses notes étudiées et analysées de près, mises à jour toute l’année et qui créent le débat parmi les joueurs euxmêmes, qui ne manquent pas de s’en plaindre directement sur les réseaux sociaux, si celles-ci ne leur plaisent pas.
Mais «FIFA 19», c’est aussi la possibilité pour des joueurs du coin d’évoluer avec leur propre avatar. L’occasion pour Freddy Mveng (FC Sion), Max Veloso, Charles-André Doudin (Neuchâtel Xamax) ou Benjamin Kololli (FC Zurich) de pouvoir se prendre impunément des cartons rouges ou de marquer des hat-tricks à Gianluigi Buffon en mode amateur. Sauf que quand on évolue dans le championnat de Suisse, il y a vite quelques surprises à l’heure de découvrir son «moi» virtuel. Veloso, lui, trouve que, globalement, c’est toute la Super League qui a été sous-estimée par les éditeurs d’Electronic Arts. «De manière générale, je pense les moyennes de toutes les équipes suisses trop basses. Donc cela concerne également le Max Veloso du jeu. Sinon, je ressemble pas mal au personnage. Mais je me serais sans doute créé plus technique», rigole le Neuchâtelois. «Mes notes sont décevantes, se gondole pour sa part Mveng. Bon, je me console en me disant que j’y ai plus d’agilité que Messi… C’est normal que les joueurs des grands championnats soient mieux dessinés. Je crois qu’EA Sports se déplace même dans certains clubs pour avoir des données plus précises.» Kololli, lui, trouve que sa «tête ne me ressemble pas du tout. Sinon, au niveau des chaussettes et jusqu’aux genoux, c’est assez bien.» C’est toujours ça de plus que vous et moi, finalement.