Le patron, c’est Xhaka
FOOTBALL Le milieu est venu délivrer un message offensif avant d’affronter la Belgique en Nations League, ce soir à Bruxelles.
Vladimir Petkovic avait encore laissé planer le doute en début de semaine à Zurich. «Je veux onze capitaines sur le terrain», avait éludé le sélectionneur. Désormais, c’est clair: lorsque Stephan Lichtsteiner n’est pas là, ce qui sera peut-être souvent le cas dans les mois à venir, le brassard sera porté par Granit Xhaka. Le milieu de terrain d’Arsenal était déjà le capitaine lors du match très réussi face à l’Islande en septembre (6-0), avant de laisser cette responsabilité à Lichtsteiner, de retour quatre jours plus tard en Angleterre. A Bruxelles ce soir, ce sera de nouveau à Granit Xhaka d’entrer en premier sur le terrain. Le message est clair: l’affaire des «aigles albanais» est oubliée.
A la veille d’affronter la Belgique, Xhaka ne s’est pas étendu sur ce rôle, nouveau pour lui. Après la rencontre face à l’Islande, il avait exprimé sa fierté d’être le capitaine de la Nati, rappelant au passage qu’il n’était pas binational, contrairement à ce qu’avaient écrit et dit plusieurs commentateurs après la Coupe du monde. Très offensif, le milieu de 26 ans a préféré avertir les Belges que les Suisses n’avaient aucune crainte à l’heure d’affronter une formation en pleine confiance, qui plus est portée par plus de 40000 supporters ce soir au stade Roi-Baudouin. «On n’est pas ici pour avoir peur. On sort de deux bons matches face à l’Islande et en Angleterre, une rencontre qu’on perd de manière imméritée à mon avis. On veut montrer notre valeur ici», a-t-il prévenu.