La superstar des Lakers risque de manquer les play-off de NBA.
NBA Pour la première fois depuis quinze ans, «King James» pourrait manquer les play-off. Son équipe de Los Angeles est à la peine.
Le printemps pourrait être sensiblement différent cette saison dans l’élite du basket américain. Depuis huit ans, LeBron James a toujours été au rendez-vous des finales NBA. Mais cette année, la série irrationnelle de la superstar des Los Angeles Lakers est en grand danger. Attendus en play-off – au moins – après l’arrivée en grande pompe de «King James» l’été dernier, les Californiens n’arrivent pas à se rapprocher de cette fameuse huitième place qualificative.
Avec trois victoires de retard sur son voisin, les Clippers de Los Angeles, et alors qu’il reste une vingtaine de rencontres en saison régulière, la franchise de la Cité des Anges pourrait manquer les phases finales pour la sixième année de suite. Cela sonnerait comme un terrible désaveu pour les «Purple and Gold» version Magic Johnson, un président qui espérait encore il y a quelques mois redonner ses lettres de noblesse à la seconde franchise la plus titrée de l’histoire, avec seize sacres obtenus.
«Tout le monde s’est habitué aux défaites ces dernières années. Pas moi. Je ne me sentirai jamais à l’aise avec ça», a tonné LeBron James après le décevant dernier revers des Lakers à La Nouvelle-Orléans contre les Pélicans, samedi (128-115).
Le triple champion NBA, qui n’a pas raté les play-off depuis quinze ans, n’a pas manqué de pointer une nouvelle fois du doigt la jeunesse de ses coéquipiers. «Je savais que notre manque d’expérience serait un challenge, mais je pense que l’on peut quand même mieux jouer.» Solides 4es de la Conférence Ouest avant la blessure de leur star le jour de Noël, les Lakers ont dé- gringolé à la 10e place au classement. Et les protégés de Luke Walton ne font pas beaucoup mieux depuis le retour de «LBJ» début février (trois victoires pour cinq défaites). Pour eux, et malgré l’absence plus longue que prévue de Lonzo Ball, le temps presse.