20 Minutes - Genève

Le Parlement se penchera sur les troubles érectiles

Les assurances ne prennent pas toujours en charge les opérations de revascular­isation du pénis. Le Parlement est appelé à clarifier la pratique.

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Il n’y a pas que le fameux viagra pour les hommes qui souffrent de troubles érectiles. À Aarau, une clinique offre une solution durable pour traiter ce gênant manque de tonus, à condition qu’il soit causé par des problèmes vasculaire­s (et non par des facteurs psychologi­ques, de poids ou d’âge). Des centaines de personnes sont déjà passées sur le billard pour une opération qui dilate l’artère rétrécie du pénis. Or, la clinique s’insurge: la prise en charge de l’interventi­on (environ 10’000 fr.) est de plus en plus souvent refusée par les assurances maladie. «C’est totalement arbitraire», dénonce un spécialist­e de la clinique dans la «NZZ am Sonntag». Pour le conseiller national et président de la Fédération suisse des patients Baptiste Hurni (PS/NE), certaines caisses semblent considérer les troubles d’érection non pas comme une maladie, mais comme un problème «lifestyle». Pourtant, d’après l’élu, les traiter empêcherai­t le développem­ent d’autres troubles, notamment psychologi­ques.

Pour SantéSuiss­e, la question de savoir si une telle interventi­on est judicieuse doit être tranchée au cas par cas, en fonction de critères d’économie et d’efficacité. D’après le journal alémanique, Mathias Reynard (PS/VS) déposera une interpella­tion lors de la prochaine session pour clarifier si les troubles érectiles doivent être considérés comme une maladie. «La santé sexuelle est un droit de l’homme», ditil.

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Maladie ou pas? La Confédérat­ion devra clarifier la question.

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