Quand Rachel affronte les gangsters
LOS ANGELES À 30 ans, Rachel Brosnahan est la vedette de «I’m Your Woman», à voir sur Amazon Prime Video.
Décidément, Rachel Brosnahan apprécie les rôles de femmes fortes. Après avoir incarné une débutante du stand-up dans la série «La fabuleuse Mme Maisel», la comédienne joue une femme de gangster forcée de s’émanciper dans le film «I’m Your Woman». Un thriller ancré dans les années 1970, dans lequel cette mère courage se bat flingue au poing pour sauver son bébé. Une performance pour l’actrice de 30 ans qui, de son aveu, déteste les armes à feu: «J’ai passé quelques jours dans un stand de tir pour me préparer. Un vrai défi!»
Après avoir remporté une multitude de prix pour sa série «La fabuleuse Mme Maisel», l’actrice se lance dans la production d’un nouveau film.
– Qu’est-ce qui vous a donné envie d’incarner cette jeune maman dans le milieu des gangsters des années 70?
– Depuis très jeune, j’adore ce genre de films, comme «Le parrain». Les femmes n’y avaient que des rôles secondaires. La réalisatrice Julia Hart et moi, nous avons voulu raconter une histoire dans la pègre américaine du point de vue féminin. «I’m Your Woman» montre la force d’une femme pour y survivre et sauver son bébé.
– Êtes-vous douée avec les armes?
– Au contraire! Je panique à la simple vue d’une arme à feu. J’ai passé quelques jours dans un stand de tir pour me préparer. Un vrai défi! Je savais que c’était indispensable pour incarner Jean, qui a un sentiment de puissance quand elle arrive à manier un pistolet et cela lui sauve la vie. Mais moi, je refuse d’être armée.
– Ce rôle de jeune maman vous a-t-il donné envie de fonder une famille?
– Un bébé de 6 mois sur un plateau de cinéma, ce n’est pas évident. J’ai même eu à changer quelques couches pour ne pas perdre trop de temps entre deux prises de vues. De là à devenir maman tout de suite pour de vrai, c’est une autre histoire (rires).
– Vous êtes mariée depuis quatre ans à l’acteur Jason Ralph. Comment surmontez-vous le confinement?
– Nous avons traversé les États-Unis en voiture pour nous rendre de New York à Los Angeles en évitant l’avion. Ça nous a fait du bien d’être en pleine nature. On a l’avantage de pouvoir le faire et je comprends les gens qui n’en peuvent plus d’être enfermés dans un appartement.