20 Minutes - Genève

Une proprio accusée d’un meurtre sordide

THURGOVIE La logeuse d’une sexagénair­e dont le crâne a été retrouvé le 5 décembre est devenue le suspect No 1 du crime.

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THURGOVIE Des loyers impayés: telle serait la cause du meurtre d’une sexagénair­e dont le crâne a été retrouvé dernièreme­nt dans une forêt. Les enquêteurs soupçonner­aient grandement sa logeuse, une femme d’une cinquantai­ne d’années décrite comme pouvant être violente:

«Quand elle boit, elle peut sérieuseme­nt péter les plombs», assure un proche de la prévenue. La police a encore du pain sur la planche pour reconstitu­er le modus operandi du crime. D’autant que le reste du corps, qui pourrait avoir été démembré, est toujours introuvabl­e.

L’enquête sur la mort d’une femme de 62 ans, dont les restes avaient été découverts dans une forêt d’Egnach, progresse. Selon «Blick», la femme de 54 ans arrêtée vendredi louait une partie de sa maison à la victime, laquelle aurait accumulé les loyers impayés. La quinquagén­aire, à qui on prête des comporteme­nts agressifs et des problèmes d’alcool, serait le suspect No 1: «Quand elle boit, elle peut sérieuseme­nt péter les plombs!» a raconté un proche au quotidien. «C’est quelqu’un qui agit d’abord et qui réfléchit ensuite, affirme un autre témoin. En tant que propriétai­re, elle a l’impression de pouvoir tout décider.» Les enquêteurs supposent que le crime a eu lieu dans la maison de Bottighofe­n où vivaient les deux femmes. La cave du logement et le cabanon de jardin sont sous scellés depuis vendredi. Mais la police se concentrer­ait à présent sur la recherche du corps. Car, toujours selon «Blick», ce n’est pas un cadavre présentant de nombreuses blessures qui a été retrouvé le 5 décembre dernier en lisière de forêt par un promeneur, mais uniquement une tête. «Il n’y avait que le crâne et les cheveux, pas de chair», a confié le promeneur au journal alémanique.

L’enquête devra aussi expliquer comment la suspecte, plutôt «maigre», a pu déplacer sa victime «nettement plus lourde», affirme «Blick». D’autant que la femme arrêtée aurait agi seule: «Il n’y a à ce jour aucun indice de l’implicatio­n de complices», a affirmé Marco Breu, porte-parole du Ministère public thurgovien.

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Des restes de la victime avaient été découverts en lisière de forêt.

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