Finalement, les cafés-bars vaudois peuvent rouvrir
VAUD Certains bistrots devaient changer de licence pour proposer des mets cuisinés, mais le Canton a changé d’avis.
«On est contents de pouvoir ouvrir mais aussi étonnés devant ce ping-pong de directives. Un jour on nous dit oui et l’autre non, ce n’est pas très rassurant»
Arnaud Piolino
Patron du bar Le Lapin Vert à Lausanne.
Nouvel épisode de la saga sur la réouverture des établissements publics. Le 25 novembre, les autorités vaudoises annonçaient la bonne nouvelle aux restaurateurs, qui ont pu reprendre du service le 10 décembre. Quelques jours plus tard, on apprenait que les bars qui ne proposent pas de plats cuisinés n’étaient pas concernés par cette réouverture.
Il a alors été recommandé à ces établissements d’opter pour un changement de licence, leur permettant ainsi de vendre de la nourriture. En effet, la patente de «café-bar» n’offre pas cette possibilité. Cela concerne environ 130 bistrots dans le canton de Vaud.
Mais, si les autorités assuraient un changement de licence «express», la réalité en était bien loin. Avant les Fêtes, avec les fermetures de certaines administrations, cela prend du temps. «C’est une procédure très lourde, certains bars auraient dû attendre jusqu’à janvier avant d’obtenir la licence de café-restaurant», explique Gilles Meystre, président de GastroVaud. Le Canton a finalement fait marche arrière mardi.
Une bonne nouvelle pour les tenanciers de bars, qui ont pu rouvrir leurs portes, un peu dans la précipitation. «On est contents de pouvoir ouvrir mais aussi étonnés devant ce ping-pong de directives. Un jour on nous dit oui et l’autre non, ce n’est pas très rassurant», estime Arnaud Piolino, patron du Lapin Vert à Lausanne.
Un sentiment accentué par la perspective d’une fermeture assez proche, en fonction des nouvelles mesures que devrait annoncer le Conseil fédéral vendredi pour l’ensemble du territoire helvétique.