Motos stationnées sur le trottoir: tour de vis en vue
GENÈVE Le Canton ne fera pas payer le parcage aux deux-roues motorisés, comme la loi le permet en 2021. Mais il sévira contre le stationnement illégal.
Les deux-roues motorisés «pourront être soumis au stationnement payant». Si la loi sur la circulation routière introduit cette possibilité à partir du 1er janvier, l’État ne prévoit pas de le faire. Mais il veut «agir plus fortement l’année prochaine contre leur stationnement illégal, en particulier sur les trottoirs», relate Roland Godel, porte-parole du Département des infrastructures (DI).
Si la méthode et le calendrier sont à l’examen, il précise qu’il s’agira de «dégager les trottoirs de tous les types de véhicules qui n’ont pas à y stationner», rappelant les «très nombreuses cases» pour deux-roues créées sur la chaussée ces derniers mois et la «large disponibilité» dans les parkings souterrains.
En ville, plus de 12’000 places gratuites en surface pour motos existent. En sous-sol, la Fondation des parkings dit disposer de 1900 cases environ. Si près de 57’000 motocycles circulaient dans le canton en 2019, Roland Godel souligne que la comparaison avec les places disponibles en ville «n’est pas pertinente»: «Aucune ville au monde ne crée un nombre de places correspondant au nombre de véhicules en circulation dans la région, cela ne correspondrait à aucune logique.» Il ajoute qu’il y a de nombreuses places privées et sur les lieux de travail. Enfin, la loi sur une mobilité cohérente et équilibrée de 2016 «impose la priorité des mobilités douces et des transports publics dans le centre».