De l’optimisme modéré
La Banque centrale européenne a opéré jeudi un tournant historique. Elle a annoncé l’abandon, à fin décembre, de son arsenal anticrise: le rachat de dettes publiques et privées. Son président, Mario Draghi, a justifié cette décision par une prévision d’inflation conforme aux objectifs: elle devrait être de 1,8%. Il a aussi affiché des prévisions de croissance plus pessimistes pour cette année et l’an prochain.