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LONDRES L’actrice Hera Hilmar n’a pas eu peur d’être défigurée par une cicatrice pour son rôle dans son dernier film.
Dans son dernier film, Hera Hilma se prend pour Scarface
Hera Hilmar est l’héroïne de «Mortal Engines», nouveau blockbuster coécrit et coproduit par Peter Jackson, au cinéma dès le 12 décembre. L’islandaise de 29 ans campe Hester, une rebelle au visage balafré en quête de vengeance dans un monde postapocalyptique de cités montées sur roues. Elle n’a eu aucun problème à s’enlaidir pour ce personnage.
– La vidéo de votre audition était exceptionnelle, apparemment. On vous a engagée quasi instantanément.
– J’étais en Islande à l’époque des auditions, en train de jouer dans une pièce de théâtre et je n’avais pas le temps de lire le livre dont le film est tiré, sans parler du scénario. J’ai donc dû trouver quelque chose qui parle de Hester et de tout cet univers et faire un choix. De toute évidence, ce que j’ai fait s’est avéré ce que les producteurs recherchaient. Tout s’est donc enchaîné très vite.
– Qu’avez-vous fait dans cette vidéo?
– J’ai joué le personnage au début et à la fin du film, ce qui est intéressant parce qu’il change considérablement.
– Qu’avez-vous pensé du fait d’avoir une balafre au visage?
– J’ai trouvé très cool d’incarner une héroïne comme Hester et d’avoir la permission d’avoir cette balafre badass. Mais, pour Hester, cela lui rappelle un événement horrible. Du coup, cette cicatrice m’a aidée en tant qu’actrice pour comprendre ce qu’elle a vécu et ressent tous les jours en touchant son visage, en le regardant ou lorsque les autres la regardent.
– Vous ne vous êtes donc pas inquiétée par coquetterie?
– Non! Je pense que plus Hester est déglinguée, mieux c’est. Elle a meil leure mine au fil du film et j’ai trouvé ça un peu difficile parce que je la préférais plus rugueuse. C’est aussi très libérateur parce que je n’avais plus aucun souci à me faire et l’équipe n’avait pas besoin de s’assurer que j’aie l’air belle. Dans la vie, personne n’est magnifique 24 heures sur 24.