Ces six musiciens sont prêts à prendre leur envol
POP Le groupe vaudois Pygeon sort aujourd’hui son deuxième EP, avant un premier album attendu au printemps 2021.
Ces six drôles d’oiseaux, comme ils se définissent euxmêmes, font de la musique ensemble depuis l’an dernier. C’est le chanteur, Yannick Popesco, frustré de ne monter sur scène qu’avec sa guitare, qui les a réunis. Il nous présente Pygeon.
– Pourquoi avoir choisi ce nom? – Au départ, le groupe ne jouait que mes chansons et le pigeon est mon animal totem. J’ai proposé ce nom et il a été accepté par les autres. Ça montre qu’on ne se prend pas complètement au sérieux. Pour moi, le pigeon c’est la colombe qui a su s’adapter aux villes et à toutes les conneries des humains.
– Comment définissez-vous le style de musique de Pygeon?
– On dit que c’est de la pop francophone un peu jazzy, puisque plusieurs musiciens viennent de ce monde. On parle parfois de clever pop (ndlr: pop intelligente) parce que nos textes sont travaillés.
– Vos deux EP ont pour titre «Pharmakon Vol.1» et «Pharmakon Vol.2». L’album s’intitulera «Pharmakon». Pourquoi?
– C’est un mot de grec ancien qui a un double sens. C’est le remède ou le poison selon le contexte. Je trouvais incroyable qu’un mot puisse signifier deux choses inverses et c’est le point commun que j’ai trouvé à tous mes textes. Ils mettent en scène des tensions.
– Avant de former Pygeon, vous êtes passé par «The Voice» et «Nouvelle Star».
– Je n’en ai pas honte. Ça m’a permis d’avoir des retours d’artistes professionnels, mais aujourd’hui, je n’ai plus envie de passer par la télévision pour faire écouter ma musique.