Marina Rollman a dû réviser avant de railler la politique fédérale
RTS UN En écrivant une pastille sur les conseillers fédéraux, Marina Rollman s’est rendu compte qu’elle ne savait rien d’eux.
Après Yann Marguet qui s’était attaqué aux cantons romands, «Mise au point» a choisi une femme pour égayer les dimanches de l’été. Marina Rollman présentera «Bundeshaus of Cards».
– C’est vous qui avez proposé cette idée de pastille?
– Ce sont eux qui sont venus me chercher. Comme ils allaient faire sept épisodes, ils avaient pensé aux sept Sages. Je me suis dit que c’était une excellente idée. Ensuite, en préparant le truc, j’ai vu que ça prenait 1700 fois plus de temps que je pensais, parce que je n’y connaissais rien. J’ai réalisé que j’étais vraiment une mauvaise citoyenne helvétique. J’ai dû rattraper trente ans d’ignorance totale en politique suisse en quelques semaines.
– Où êtes-vous allée chercher les infos qui vous manquaient?
– C’est ça qui était très difficile. On n’a pas des politiciens très stars. On ne peut pas faire la feignasse et aller sur Wikipédia. Une personne qui m’a énormément aidée, c’est Alain Rebetez (ndlr: ex-journaliste politique de la RTS). Je me suis aussi abonnée à des journaux et j’ai regardé la RTS.
– Après toutes vos recherches et l’écriture, votre regard a-t-il changé sur nos conseillers fédéraux?
– Plutôt sur la politique suisse, que je trouve excitante maintenant. Il faut s’y intéresser. Les politiciens ont réussi une belle arnaque en nous faisant croire que ce qui se passe à Berne est ennuyeux. Ça leur permet de faire ce qu’ils veulent. – Faire de la scène et de la radio en France a changé votre regard sur la Suisse?
– Oui, en tout cas sur mon identité suisse. Plus je suis à l’étranger, plus je me rends compte que je suis Suisse.
«Mise au point» Dimanche, 20 h 10, RTS Un