Paléo contraint de revoir l’agencement de son site
NYON (VD) Le festival va revoir son «urbanisme» à cause de travaux sur la ligne de train voisine. Tour d’horizon des changements.
C’est presque un nouvel open air qui ouvrira ses portes le 21 juillet 2020. La scène des Arches et celle du Détour vont disparaître, tandis qu’une nouvelle va être installée dans un champ situé au nord de la plaine de l’asse (côté Jura), inoccupé jusqu’alors.
«C’est le changement le plus important depuis notre déménagement de Colovray en 1990, détaille Daniel Rossellat. Il est imposé par la construction d’un dépôt de la ligne de train Nyon-saint-cergue-la Cure sur une zone technique du festival.» Si, de prime abord, cette «révolution» n’a pas enchanté le directeur du Paléo, il y a vu, par la suite, «une opportunité d’évoluer et d’offrir une meilleure expérience aux festivaliers». Le festival va ainsi disposer de 10% de surface au sol supplémentaire, soit 1,5 hectare. Pas question cependant d’augmenter la jauge de 38 000 spectateurs par jour.
À l’emplacement de la scène des Arches s’installera un «espace thématique» avec musique et décor propres. «Rien n’est défini. Ce sera peut-être un festival dans le festival, un Village du monde bis», glisse Rossellat, qui assure qu’en dépit de la «perte» du Détour, l’offre de concerts ne sera pas réduite. Financièrement, l’investissement est significatif. Le Paléo, dont le budget est de 27 millions de francs, va dépenser 850000 francs pour ce changement. Cette nouvelle zone coûtera 400 000 francs par an. «On fera des efforts particuliers en 2020, mais il n’y aura pas d’impact sur le prix du billet. Ces investissements sont couverts par les réserves constituées par les éditions bénéficiaires du Paléo», précise Daniel Rossellat.