«Je suuis très fier de mes originees portoricaines»
TÉLÉVISION Après A «The Defenders», l’acteur latino Ramon Rodriguez acccroche une nouvelle série à son tableau de chasse: « Will Trent». À voir sur la RTS et Disney+.
C’est ddans le remake de la série «Drôles de dames», où ill jouait Bosley, que l’on a découvert Ramon Rod driguez. Après des app paritions dans des rôl les secondaires au ci inéma dans «Transfo ormers 2» et à la télévision t dans «The Defenders D », l’acteur portoricain de 44 ans est le héros de la série «Willtrent», à découvrir sur RTS 1 dès dimanche, surtf1 dès le 15 mai, et sur Disney+.
«Will Trent» est adapté d’une série de livres. Vous les connaissiez avant d’accepter le rôle-titre?
Absolument pas et je me suis plongé dans la lecture de deux de ces romans de Karin Slaughter avant d’accepter le rôle. J’ai vite compris pourquoi les aveentures dewilltrent attirent autaant de lecteurs. Ce personnaage est un orphelin dyslex ique qui a réussi à surmmonter sa difficile enffance dans les foyers d’’ accueil d’atlanta pourp devenir, à l’âge adulte, l’un des meilleurs agents spéc ciaux du Bureau dd’investigation de l’’ État de Géorgie, auux États-unis. Will est un opprimé avec un passsé compliqué. Son code dde conduite, sa boussole mor rale, son empathie, son coeur… j’ai adoré ça. C’est plutôt un solitaire, mais qui va jusqu’à adopter un chihuahua qu’il ne voulait pas pour lui sauver la vie.
Qu’est-ce qui vous a décidé à dire oui à cette série?
Dans les livres, Will est grand, blond et il a la peau blanche… bref, il ne me ressemble pas beaucoup (rire). Pour un Portoricain comme moi, j’y ai vu une opportunité unique de sortir des clichés. Comme il a été abandonné à la naissance, mon personnage ne parle pas du tout espagnol et il découvre ses origines au fil des épisodes. L’un des gros défis pour moi a donc été de faire semblant de ne pas parler espagnol alors qu’il s’agit de ma langue maternelle.
Comment vous êtes-vous identifié au personnage?
J’ai grandi avec une mère célibataire et trois soeurs aînées. Nous habitions le Lower East Side, à Manhattan, qui était, à l’époque, en grande majorité composé de Noirs et de Latinos avec de très faibles revenus. Cette jeunesse est ancrée en moi et je suis très fier de mes origines et du fait de pouvoir représenter positivement ma communauté dans «Will Trent».