La musique, son arme contre la tristesse
La chanteuse genevoise La colère sortira un nouveau single le 24 mai et se produira le 6 juin à l’alhambra, au festival Les Athénéennes, à Genève.
Après avoir publié deux EP et un album aux sonorités electropop, mêlant un univers onirique dansant et mélancolique, La colère revient avec un nouveau single, «Échecs», au titre plutôt déroutant, qui sortira le 24 mai. «Mes textes s’inspirent de ce que je vis. J’ai passé une période où j’ai connu plusieurs échecs. Ce n’est jamais agréable, mais j’ai changé de perspective autour de l’échec. Je pense qu’il est une vertu. Il nous fait avancer», explique la jeune femme. Côté musical, ce morceau et ceux qui suivront dans son prochain EP «oscilleront entre sonorités rondes, chaleureuses et réconfortantes, en dualité avec des notes plus synthétiques et glaciales».
La Genevoise, qui a commencé sa carrière en 2019, a véritablement trouvé sa vocation. «C’était comme un besoin. Je me sens de plus en plus légitime, même si je n’ai pas une voix de grande chanteuse», confie-t-elle. L’autrice-compositrice trouve un véritable apaisement dans son art: «Je ressens souvent une émotion très forte qui va se traduire en mots et en sons, et c’est comme un processus thérapeutique pour moi-même.» Elle ne pourrait s’en passer. «La musique est vitale, dit-elle. C’est ma façon de m’exprimer, c’est là où je me sens le plus à l’aise. Sans elle, je serais triste.»
Dans le cadre du festival de musique Les Athénéennes, l’artiste multiprimée se produira le 6 juin à l’alhambra, à Genève. Elle s’en réjouit: «Je chanterai mes nouveaux titres, mais aussi les plus connus. La scène est un espace de liberté pour moi. J’adore voir la diversité du public qui se sent libre aussi. Tout le monde est le bienvenu et on est ensemble pour un moment de communion.»